1

Sujet : Ma recherche : jeunesse et bonne santé le plus longtemps possible

Quelle est ma recherche dans la vie ? Un petit point en ce 12 août 2005 :
- un petit historique sur moi pour mieux comprendre
- ma conclusion et mon début de recherche à l'époque
- mon état d'esprit entre 19 ans et 30 ans
- maintenant : quelle direction ?
- polémiques : quelques questions/réponses

Pour cela un petit historique sur moi :

A l'âge de 16 ans, après avoir déménagé une nième fois et perdu mes copains de l'époque, je me suis ennuyé ferme en entrant en seconde IES (initiation économique et sociale, une filière générale à l'époque que j'avais choisi parce que le reste m'ennuyait encore + je crois) avec option grec (ça c'est l'un des seuls cours qui me plaisait) au lycée, j'allais à l'école sans autre but que de voir des copains et m'amuser, m'éclater le plus possible. D'habitude, je passais à la classe suivante de justesse, c'est à dire, les 2 premiers trimestres étaient limite au niveau de la moyenne, les profs disaient que je risque de redoubler à moins que le 3ème trimestre ne soit bon, et je mettais un petit coup de motivation au 3ème trimestre pour avoir quelques bonnes notes et passer à la classe suivante.
Sauf que cette fois là, le 3ème trimestre j'étais déprimé de pas m'éclater comme avant, avec des copains avec qui je m'amusais beaucoup moins (c'est l'effet que ça fait quand on s'est beaucoup amusé et qu'on se sent bien dans une période de sa vie et qu'on revient à quelque chose de plus banal : la vie prend alors un goût fade) et ayant de fait un peu perdu mon but concernant l'école, je n'ai pas trouvé la motivation de travailler assez ce 3ème trimestre là, je n'avais aucun objectif de boulot ou de carrière particulier, c'était vague et je m'en foutais un peu à vrai dire. J'avais eu un truc genre 9.5 ou 9.8 de moyenne générale donc légèrement en dessous de la moyenne, on a alors décidé de me faire redoubler, la décision était sans appel, j'étais alors choqué puisque ça ne m'était jamais arrivé avant.
Une fois le choc passé, j'ai eu l'été avant la reprise des cours pour me demander ce que je voulais faire dans la vie, ce que je trouvais important dans la vie.

Ma conclusion et mon début de recherche à l'époque

Ma conclusion fut la suivante et peut vous paraître stupide mais peu importe c'est la mienne : "il n'y a rien de plus important dans la vie que la vie elle-même : avoir la santé, être jeune, en forme, rien n'est plus important que ça". L'argent, les copains, les copines, la famille, les amours, tout cela bien sûr peut compter mais est x fois moins important individuellement que d'avoir la forme, se sentir en bonne santé, et être/rester jeune physiquement et mentalement. Si par exemple vous êtes sur de rester jeune et en bonne santé pendant longtemps, vous pouvez supporter une déception amoureuse, le fait de ne pas ou plus avoir d'argent pendant une longue période, cela importe beaucoup moins que lorsqu'on sait que notre santé se dégrade de manière irrémédiable en parallèle. Si vous saviez par exemple que vous resterez éternellement jeune, ces problèmes sentimentaux ou financiers peuvent passer ou changer, ce n'est alors qu'une question de temps pour obtenir l'amélioration.
Un peu comme il m'était arrivé plusieurs fois de bidouiller des jeux vidéos pour obtenir un bug qui permet de gagner en trichant, d'obtenir l'invincibilité, les vies infinies, munitions illimités etc dans pas mal de jeux vidéos. J'avais déjà pensé en y rêvant un peu à 14 ans, ce serait bien qu'on puisse faire la même chose pour la vie, notre vie sur cette terre, stopper le vieillissement, arrêter de vieillir, rester jeune pour le temps qu'on veut et pas subir le vieillissement comme un sort inéluctable. J'y repensais alors de nouveau en me disant : "bien sûr des tas de gens ont cherché cela avant moi, personne ne l'a trouvé, en dehors des guerres, des cataclysmes etc, on sait que même si on rencontre aucun de ces problèmes dans notre vie une autre mort terrible nous attendant : le vieillissement. Je trouve cela terrible de savoir qu'inéluctablement on va devenir vieux, que tout en nous va devenir moins efficace, moins fort, va se dérégler, et que pour qq qui se maintient en vie comme ça les 20 ou 30 ans dernières années de notre vie seront bien ennuyeuses car on sera diminué, on regrettera x fois d'avoir perdu cette jeunesse, à tous les points de vue même des points de vue qu'on oubliera au niveau de l'esprit"
Moi pour ma part, je m'étais dit, je pourrais faire de l'informatique, apprendre la programmation, des mathématiques, faire du commerce, mais rien de tout ça ne m'intéresse autant que de se pencher sur nous, notre être, notre mécanisme, je préfère largement comprendre le fonctionnement de notre corps humain que de comprendre comment fonctionne un ordinateur.
Le mécanisme complexe qu'est la vie est bien plus passionnant, intéressant et surtout nous concerne de beaucoup plus près au niveau des débouchés.
Je m'étais dit également à cet âge de 16 ans la chose suivante :  "ok c'est peut-être illusoire, je peux mourir demain renversé par une voiture, il peut m'arriver milles choses. Mais si j'essaye pas de trouver la solution à ce problème qu'est le vieillissement, alors lorsque je serais vieux et que je sentirais sur moi ces signes du vieillissement, je m'en voudrais à mort de ne pas avoir essayé et d'avoir passé ma vie à autre chose sans même avoir vraiment cherché la solution à ce problème."
J'ai alors décidé la chose suivante :
Au lieu d'avoir des 5 sur 20 en math, je vais virer plus scientifique, je vais changer de seconde, et je vais faire une 1ère S puis une terminale S option biologie (à l'époque terminale D)
Lors de ma deuxième seconde je commençais à suivre en cours,  et mes notes deviennent alors parmi les meilleures de la classe, je suis parfois premier en mathématiques ou biologie, les professeurs me félicitent comme un bon toutou wink et par ailleurs je commence à regarder les revues scientifiques et commencer une recherche pour comprendre les causes du vieillissement : les différentes théories en place, les modifications génétiques, les raccourcissements des télomères lors de la réplication de l'adn de nos cellules, les manifestations et symptômes du vieillissement...
Je fais ma 1ère S normalement avec toutefois déja une petite baisse de motivation quand à la pertinence des choses que j'apprends.
En terminale D je créé et dépose des jeux de société, je trouve les cours inintéressants et à 99% hors sujet par rapport à ce qui m'intéresse réellement, un manque de pertinence évident par rapport à ma recherche.
J'espère alors naïvement vendre ces jeux de société à des grandes boites, toucher des royalties et avoir assez de fric pour avoir une situation et commencer mes recherches. Mais la vie c'est pas ça, le démarchage minable que j'ai fait auprès de ces grandes boites qui commercialisent des jeux fut un échec complet.
Je n'avais pour autant pas plus envie de suivre ces cours en terminale que je trouvais ennuyeux au possible, le manque de copains/copines et le coté sérieux de la chose "on s'amuse pas, on rigole presque pas" commençaient à me peser.
En me renseignant sur les manières de faire de la recherche en biologie sur ce qui m'intéresse à la fin de la 1ère S, les professeurs m'avaient dit que c'était minimum BAC+10 ou +12 et là je commençais à me dire "tout de même ça fait beaucoup et si on m'apprend essentiellement des choses qui m'intéressent pas concernant ma recherche, ça va être long..."
En terminale D ma motivation avait tellement baissé et j'avais tellement l'impression d'apprendre l'annuaire que les derniers mois je ne suis plus allé en cours, j'ai ainsi quitté l'école. A l'époque j'étais plutôt quelqu'un de mal dans ma peau, et assez renfermé sur moi. Je n'avais encore jamais rencontré de fille.
J'ai alors pensé la chose suivante : bac + 10 ou +12 pour faire de la recherche c'est long très long, et si en plus je ne peux pas chercher sur ce que je veux, de la manière dont je le souhaite alors ça risque d'être assez ennuyeux comme perspective (car il y a des protocoles et budgets de recherche).

Mon état d'esprit entre 19 ans et 30 ans

Je me suis dit alors que je pourrais essayer d'aller un peu mieux physiquement et mentalement, m'ouvrir aux autres, essayer de rencontrer des filles, peu importe les boulots que je ferais. J'ai pensé à cela comme une parenthèse vis à vis de mon objectif : profiter un peu de la vie, vivre d'autres choses avant de me lancer plus sérieusement dans cette recherche, sachant que je peux très bien y passer ma vie sans jamais trouver la solution, je peux y passer 40 ans et ne rien trouver ou trouver des choses très intéressantes au bout de quelques années, ce n'est pas complètement moi qui en décidera mais un peu la chance que je pourrais avoir au niveau du cheminement intellectuel.
J'ai donc fait divers boulots, rencontré pas mal de filles, eu plusieurs aventures, relations etc.... je me suis intéressé à la bourse dans le but de m'acheter un appartement et éventuellement amasser de l'argent pour avoir + d'indépendance financière et de temps vis à vis de cette recherche, la bourse ne m'a jamais intéressé en soi, c'est un moyen de gagner de l'argent comme un autre pour moi, si je trouve mieux, plus lucratif et/ou moins stressant, qui me laisse plus de temps, je changerais sans aucun problème.

Maintenant, quelle direction ?

Maintenant j'ai 30 ans, on est 14 ans plus tard après cette réflexion, et fondamentalement quoiqu'il se soit passé, j'estime avoir vu et vécu déja pas mal de choses bonnes et mauvaises. Je constate en y repensant que mon objectif reste plus que jamais d'actualité, je commence un peu à vieillir, à voir ces signes du vieillissement, des "marques de la vie" (même si y a bien + marqué par la vie que moi à 30 ans) qui pour le moment, ne sont pas handicapants mais qui petit à petit le deviendront.
Je compte alors à nouveau m'y intéresser de plus près et pourquoi pas, commencer à réunir des informations petit à petit pour reprendre cette recherche qui pourrait prendre une part grandissante dans ma vie.
Pour ma part, je privilégie actuellement l'hypothèse non pas d'une mort et d'un vieillissement programmé des cellules, je pense qu'il s'agit d'une faiblesse et non d'une volonté biologique. Une faiblesse par rapport à l'ensemble des attaques que subissent les cellules quotidiennement, radicaux libres, oxydation de certaines substances comme les lipides au sein de notre corps, toxines, pollution, stress, blessures réparées partiellement...
Je penche pour une sorte de perte à petit feu de ce combat quotidien jour après jour, qui font nos cellules s'incliner petit à petit et dégénérer...
Il est possible que des fois d'un jour sur l'autre on ne vieillisse pas, mais que certains jours où les attaques sont plus fortes on prenne un coup de vieux et que ce terrain perdu représente une brèche pour d'autres attaques et d'autres failles, d'où un effet boule de neige et le fait que le vieillissement est beaucoup plus fort entre 60 et 80 ans qu'entre 20 ans et 40 ans car le nombre de brèches ouvertes est alors beaucoup moins élevé...

Polémiques : quelques questions/réponses

Vous vous en doutez entre l'âge de 16 et 30 ans j'ai eu maintes fois l'occasion de repenser à ce sujet, de polémiquer pas mal de fois dessus intérieurement ou avec des personnes de mon entourage. Les polémiques ne m'intéressent plus vraiment, maintenant je souhaiterais avancer dans ce projet plus concrètement, plus d'actes moins de paroles en quelque sorte (plus de recherches et réflexion donc). Néanmoins pour que vous puissiez bien comprendre ma démarche voici quelques unes des questions/réponses concernant cette recherche qui est actuellement l'un des objectifs principaux ( y en a bien sûr d'autres) de ma vie.

Ce projet est-il si important que ça pour vous ? après tout on va tous mourir...

Ce projet compte énormément pour moi, au point que si quelqu'un trouvait la solution au problème du vieillissement, je serais prêt sans aucun regret à lui donner l'argent que j'ai réussi à mettre de coté au cours de ces 10 dernières années... mais je doute que cette personne existe. Je ne pense pas qu'être jeune et en bonne santé soit important que pour moi, plusieurs personnes riches seraient prêtes à donner leur fortune pour retrouver la santé et/ou la jeunesse qu'elles ont perdu.... le fait qu'on meurt tôt ou tard ne doit pas nous arrêter de vivre, pour moi vivre, c'est faire ce l'on veut. Lorsque je suis dans un travail ou une activité qui m'ennuie, dont je n'ai rien à faire, si personne n'est là pour qu'on rigole ou pour me divertir, alors pour moi je ne vis pas, le temps me parait long, je m'ennuie, ce que je fais ne m'intéresse pas le moins du monde etc...je ne vis pas dans ces moments là.  En revanche si je peux travailler sur quelque chose qui me tient à coeur comme cette recherche, alors à ce moment c'est presque comme si je ne travaillais pas au sens "souffrance" du mot travail, puisque je fais quelque chose qui m'intéresse, toute avancée dans ce domaine sera perçu comme un grand plaisir, je serais en train de vivre. Vivre dans le sens positif du terme "vie" c'est pouvoir faire ce qu'on veut.

Mais vous vous prenez pour Dieu ? vous voulez créer l'élixir de jouvence ? Vous vous prenez pour un génie ? un savant fou ?

Je n'ai nullement cette prétention, je ne me prends pour personne en particulier, je suis juste moi. Mon objectif dans cette recherche est de trouver le moyen par ordre d'objectif :
- d'être en bonne santé pendant longtemps, d'avoir la forme jusqu'à un âge très avancé
- de pouvoir freiner fortement le vieillissement
- de pouvoir stopper le vieillissement voire réparer des dégâts mineurs causés par le vieillissement (fonction reverse/réparation qui existe dans la nature)
Je sais que personne n'a encore trouvé la solution contre le vieillissement et que cela fait des millénaires que des gens en cherchent une, des gens très riches et influents au cours des différentes époques ont souhaité qu'on trouve cette solution, ils avaient beaucoup de moyens financiers et autres et pourtant ils n'ont pas pu empêcher le vieillissement de venir et la mort des suites de cette dégénerescence des tissus qu'est le vieillissement.
Je ne prétends donc pas trouver la solution à coup sûr, je pars plutôt dans l'optique : je tente ma chance "moi aussi je veux essayer de la trouver cette solution".
Je ne cherche pas non plus la gloire ou l'argent (puisque je suis prêt à donner tout ce que j'ai comme biens matériels/financiers pour ça) dans cette recherche, je cherche le résultat, qu'il soit trouvé par moi ou quelqu'un d'autre, ce que je veux c'est arriver à des résultats.
Quand j'avais 16 ans je me disais si ça se trouve avant que je sois vieux, la science aura trouvé la solution, mais c'est loin d'être sur, j'en ai 30 maintenant et pas  grand chose n'a évolué à ce sujet là, il existait des centenaires il y a bien longtemps il en existe toujours.... Pourquoi je dis ça ? Cela fait des millénaires que personne ne trouve la solution, il se peut très bien qu'il se passe encore quelques millénaires avant que quelqu'un ne trouve la solution à ce problème.

Pourquoi vouloir vivre jeune éternellement dans cette vie de m.... ? ça vous suffit pas les souffrances que vous avez déjà pu endurer au cours de votre vie ?

Non, j'en redemande wink  excusez moi cet écart... mais plus sérieusement je pense que notre état psychologique, notre perception du monde, est très dépendante de notre état physique et corporel, notre état chimique si je puis m'exprimer ainsi. Je vais prendre un exemple pour être concret : il m'est arrivé d'être heureux étant jeune, d'avoir beaucoup de joie, du bonheur alors que finalement en revoyant les choses avec recul, rien de magique ne se passait à ce moment là si ce n'est dans ma tête. D'un oeil extérieur d'adulte tranchant : ma mère déménageait souvent, elle avait peu de moyens et était souvent endettée, les chaussures et vêtements que je portais étaient sans marque, chaussures trouées et vêtements pas forcément tops, et mes vacances souvent je les passais à m'amuser dans la cour ou les batîments d'un collège ou d'un lycée (du fait de la profession de ma mère) quand c'était les vacances scolaires. Maintenant je pourrais trouver ça pourri, pourtant j'étais plutôt heureux, je pense que c'est en grande partie lié à ma jeunesse, le fait d'être en bonne santé, de se sentir bien physiquement, de rêver encore (propre de la jeunesse), de me créer un univers dans ma tête que je n'arrive plus à me créer maintenant. Maintenant j'ai donc bcp plus de fric qu'à ce moment là où j'avais un peu près rien,  je peux donc me payer de très belles chaussures si je le veux de belles fringues aussi , un ordinateur beaucoup + puissant etc... pourtant je ne suis pas spécialement heureux, je suis même plutôt moins heureux qu'à cette époque là. Parce que d'autres facteurs ont changé en moi : dégradation physique, psychologique (c lié), chimique... bien sûr il y a aussi la vie qui nous pousse à faire des choses qu'on a pas envie de faire et qu'on peut plus faire les mêmes choses qu'avant, mais je pense pas qu'il n'y ait que ça, car ça on y est habitué dès le plus jeune âge avec l'école, à faire des choses qu'on ne veut pas faire.
Je pense sincèrement que ce que l'on pense est fortement influencé par notre état physique/corporel, notre niveau d'énergie etc ...
Quelqu'un qui aura un niveau important d'énergie vitale aura plus probablement des pensées positives et le sourire que quelqu'un avec un niveau d'énergie vitale faible depuis longtemps, le premier vivant dans un contexte merdique et sans argent pourra être plus heureux que le second même si il a pas mal d'argent et un contexte de vie agréable, de même vous supporterez beaucoup mieux un choc sentimental si vous êtes en bon état physique général que si vous êtes déjà au bout du rouleau physiquement, les conséquences et traumatismes éventuels seront d'un autre ordre.
Donc pour résumer pour moi lorsqu'on ne va pas bien psychologiquement ça peut toujours changer, qu'on se sente très mal ou pas, ce n'est pas ça en soi le problème, ce qui va faire que vous allez pouvoir encaisser un choc psychologique important sans trop de vagues c'est la base, le support :  l'état physique/corporel/hormonal qui permet d'encaisser mieux les chocs psychologiques. Sauf à avoir une tendance suicidaire... (ce qui à mon avis est encore lié à un problème physique, dans la chimie du cerveau, hormonal me direz vous...) je pense que notre perception des choses dépend beaucoup de ça, c'est ce qui explique que quelqu'un puisse vivre "dans la merde" et être heureux, et quelqu'un d'autre vivre comme un prince et être malheureux... nos déprimes sont souvent physiques avant d'être psychiques, mais c'est un autre débat... Je sais que c'est un concept qui n'est pas très populaire, mais je pense que notre état psychologique dépend à plus de 50% de notre état chimique cérébral et corporel et qu'en poussant l'analyse un peu plus loin nos pensées dans certains cas dépendent  à 99% de notre état chimique cérébral/nerveux et corporel, c'est ce que j'entends par notre état physique.. cliquez ici si vous souhaitez quelques exemples pour vous aider à comprendre pourquoi je pense que notre évolution psychologique et notre état psychologique dépend de notre physique.

C'est pas un peu futile tout ça ? vouloir rester jeune et en bonne santé à tout prix...

Je ne pense pas que ce soit plus futile que quelqu'un qui collectionne des timbres ou des papillons, que quelqu'un qui cherche à changer le chiffre de son compte en banque, que quelqu'un qui cherche les plus beaux bijoux ou les plus belles coutures dans le prêt à porter...je trouve par exemple le milieu de la mode ou de la peinture énormément plus futile, la futilité là aussi ça peut être un long débat car ce qui peut paraitre futile peut s'avérer utile dans certains cas pour notre bien-être ou autre... Concernant l'utilité de ma recherche je ne pense pas qu'elle soit à démontrer.

N'est-ce pas égoiste ? c'est parce que vous commencez à vieillir non ?

Est-ce égoïste ? Je le pense oui, mais ce n'est pas plus égoïste que de faire des enfants qui est un acte purement égoïste. Lorsqu'on fait un enfant on se fait plaisir à soi, pas au futur enfant et les éventuelles souffrances qu'il aura en venant au monde et en vivant dans ce monde. Oui je commence à vieillir, j'en vois plusieurs signes, il s'agit juste d'un rappel comme quoi le temps m'est compté et que je n'aurais pas des centaines d'années (à moins que je trouve un "patch" pour prolonger la vie en bonne santé pendant quelques centaines d'années mais bon wink )  pour commencer à chercher sérieusement sur ce problème.

Mais vous n'allez plus profiter de la vie ?

Qui a dit ça ? Je n'ai jamais parlé d'arrêter de vivre, d'ailleurs en parlant de vivre référez vous plus haut pour savoir ce que veut dire vivre pour moi. Non il est nullement question de s'arrêter de vivre, ce n'est d'ailleurs pas incompatible. Cela n'empêche nullement de faire du sport, d'aller au cinéma de temps en temps, d'écouter de la musique, de voir des films, d'aller se promener dans la nature, de profiter de jolis couchers de soleil, de mer, de plage etc etc ... je pense même qu'il faut que je puisse avoir régulièrement des activités "récréatives" pour être plus efficace dans ma recherche, car je n'en doute pas il y aura des moments de stagnation et pour supporter cela, je fais référence à ce que j'ai dit plus haut : un bon état physique/corporel/hormonal qui permet de surmonter les difficultés de l'esprit.


Pour ma part la polémique s'arrête là, non pas qu'il n'y ait pas plein d'autres questions/réponses à reporter ici, mais cela ne ne m'intéresse pas. J'ai déja suffisamment pensé au côté polémique/social/philosophique/psychologique que cela comporte, on pourrait polémiquer dessus pendant des jours, des semaines etc... c'est un sujet infini, polémiquer là-dessus c'est comme polémiquer sur "pourquoi faut-il gagner de l'argent ?" sujet polémique et forcément vaste. Cela ne m'intéresse donc pas de polémiquer plus sur le "pourquoi" "est-ce bien raisonnable" etc... j'ai déja suffisamment réfléchi à ça maintenant mes questions c'est plutôt "comment" "de quelle manière je vais m'y prendre pour être le plus efficace possible dans cette recherche".
Donc ne cherchez pas de polémique avec moi sur le "pourquoi ce projet ?", soit vous êtes avec moi, ce projet vous intéresse et vous aimeriez y contribuer, soit cela ne vous intéresse pas et dans ce cas vous pouvez "reprendre une activité normale" comme dirait ppda sur canal + dans les guignols de l'info wink

Merci de m'avoir lu dans tous les cas.

Pour l'illustration du temps où je cherchais et je trouvais parfois le moyen de mettre des vies infinies ou du temps infini dans des jeux vidéos avec mon petit éditeur de secteur "mutil" sur atari st (surtout entre mes 13 et 16 ans), un jeu vidéo d'époque que j'aimais bien, bio challenge de delphine software :
http://zeforums.com/images/ze-forums-bio-challenge-jeu-video-atari-st-delphine-software-1989.jpg
C'était autant un jeu pour moi d'essayer de gagner dans le jeu que de trouver où se trouvent codées les informations des paramètres du jeu wink

2

Re : Ma recherche : jeunesse et bonne santé le plus longtemps possible

Passons à la suite, un peu de documentation sur le sujet avec les connaissances à l'heure actuelle :

- Antioxydants, anti-radicaux libres, aliments anti-cancer, maladies dégénératives, peut concerner l'ensemble des organes
- Cheveux, amélioration de la micro-circulation du cuir chevelu, soin des cheveux et cuir chevelu
- Corps, amélioration du corps en général, métabolisme, récupération
- Dents, diminution du risque de caries, reminéralisation dentaire
- Muscles, amélioration tonus musculaire, puissance, rapidité, souplesse
- Peau, hydratation de la peau, amélioration de la micro-circulation de l'épiderme
- Yeux, dessous des yeux, contours des yeux, amélioration vision



Dossier sur les antioxydants, anti-cancer, maladies dégénératives

Une autre raison de manger des fruits et des légumes - 26/06/2005
Des chercheurs viennent de démontrer un lien entre la consommation de jus de fruits et de légumes et les risques d'Alzheimer.
Cette bonne nouvelle a été diffusée à l'occasion de l'ouverture de la première conférence sur la prévention de la démence, organisée à Washington par l'Association de la maladie d'Alzheimer.
L'étude dirigée par Amy Borenstein, professeure au département d'épidémiologie et de biostatistiques du Collège de la santé publique de l'Université de la Floride, indique que les personnes âgées qui consomment du jus au moins trois fois par semaine sont moins à risque de souffrir d'Alzheimer que celles qui en consomment moins d'une fois par semaine.
Tout porte à croire que cette maladie serait causée par l'accumulation de radicaux libres dans le cerveau. Ces composés réactifs auxquels le corps est exposé quotidiennement, peuvent provenir de sources diverses.
Ils émanent naturellement des activités métaboliques et immunitaires du corps. Chaque fois qu'une cellule produit de l'énergie à partir des composantes de la nourriture ingérée, cela génère des radicaux libres. Le système de défense immunitaire en produit aussi pour lutter contre les infections bactériennes. Les radicaux libres servent à attaquer et détruire les bactéries.
Aujourd'hui, l'environnement est également devenu une importante source de radicaux libres. La pollution atmosphérique, les rayons ultraviolets et certains métaux lourds et déchets toxiques regorgent de ces composés réactifs. Et des radicaux libres émanent aussi de la fumée de tabac. Heureusement, on peut se prémunir de leurs effets néfastes en consommant beaucoup d'aliments riches en composés qui ont des propriétés antioxydantes.
Des chercheurs à l'Université Tufts ont mis au point une méthode pour mesurer le pouvoir antioxydant des aliments. À partir des résultats obtenus et exprimés en unités de CARO (pour capacité d'absorbance des radicaux libres), ils ont identifié les fruits et les légumes les plus riches en antioxydants. Les fruits qui renferment le plus haut taux d'antioxydants sont, en ordre décroissant, les pruneaux séchés, les raisins secs, les bleuets, les mûres, les canneberges, les fraises, les framboises, les prunes, les avocats, les oranges, les raisins rouges et les cerises. Le cresson, l'ail, le chou vert, l'épinard, l'asperge, le chou de Bruxelles, le germe de luzerne, le brocoli, la betterave et le poivron rouge sont les légumes qui ont la concentration d'antioxydants la plus élevée.
On attribue le caractère antioxydant de ces aliments à leur riche teneur en vitamine C, caroténoïdes, flavonoïdes, composés phénoliques, terpenoïdes et resvératrol.

Barbecue santé - 10/08/2005

La viande cuite au barbecue produit davantage de substances potentiellement cancérigènes. Il semblerait qu'ajouter des extraits de romarin puisse contrer ce phénomène. En attendant confirmation, la meilleure façon de déguster de la viande sans risque pour la santé est de l'accompagner systématiquement d'une bonne dose de légumes.
La viande cuite à haute température (plus de 300°C) génère des composés chimiques potentiellement cancérigènes. C'est pourquoi on recommande de ne pas consommer trop souvent de viandes cuites au barbecue et de ne pas manger les parties noircies.
D'une façon plus générale, il est suggéré de réduire l'intensité du feu, ainsi que la durée de la cuisson afin de diminuer la formation de substances cancérigènes. Il est également conseillé de retourner fréquemment la viande sur le gril et d'éviter le contact direct avec des flammes.
Pour en revenir au romarin, un chercheur a mesuré l'effet antioxydant de différents types de fines herbes ajoutées à du bœuf haché, juste avant la cuisson.
Il montre ainsi que l'extrait de romarin permet d'obtenir la plus faible concentration de substances cancérigènes. L'origan, la sauge et le basilic ont des propriétés similaires, mais moindres. Si cette donnée se confirme, restera à déterminer la quantité d'extraits nécessaires pour obtenir un effet intéressant.
En attendant, les nutritionnistes recommandent d'accompagner systématiquement les viandes grillées de légumes. Ces derniers, riches en antioxydants et en fibres, facilitent la neutralisation et l'élimination des composés chimiques susceptibles d'être cancérigènes.
Et selon les résultats de la célèbre étude dénommée EPIC, si consommer de la viande rouge augmente le risque de cancer colorectal, la consommer accompagnée de légumes permet de contrer cette hausse de risque.
En conclusion, ce qu'il faut, c'est respecter un équilibre et miser sur la variété. La viande rouge n'est pas un aliment à bannir, mais à consommer avec parcimonie et en alternance avec d'autres apports protéiques. Variez également les modes de cuisson afin de ne pas ajouter systématiquement de matières grasses. Et enfin, dégustez votre viande accompagnée de légumes (carottes, courgettes, brocolis, endives…) en évitant à tout prix les frites, les chips, les gratins dauphinois… 

Le melon d'eau: Fruit soleil - 05/08/2005
Proche parent des courges et du concombre, le melon d’eau est originaire du continent africain. En Égypte, il désaltérait déjà les voyageurs il y a 5000 ans.
On en compte aujourd’hui plus d’un millier de variétés, qui se présentent en de multiples formes et formats. Rond ou allongé, à chair rouge ou parfois rose, jaune ou même blanche, son poids est extrêmement variable: 1 kg pour les fruits les plus légers et 40 kg pour les plus lourds, mais il pèse généralement autour de 4 kg. À poids égal, recherchez ceux de taille modeste, car leur goût est plus prononcé et leur chair, plus dense et plus sucrée. Peu importe la variété ou la taille, il fait honneur à son nom: composé d’eau à 92 %, en manger une tranche revient à boire 140 ml d’eau, soit un peu plus de 1/2 tasse. Bien plus qu’un heureux mélange d’eau et de sucre, ce melon a beaucoup à offrir sur le plan nutritif. Il contient une quantité appréciable de vitamine C, essentielle à la fabrication du collagène (une protéine indispensable à la santé des os, des tissus et de la peau). Autrement dit, pour un teint de pêche, mangez du melon! Source de vitamine A, bien connue pour son rôle sur la vision, il contient aussi une petite quantité de thiamine, de vitamine B6, de cuivre, d’acide pantothénique et de magnésium. Mais son attrait tient surtout à son contenu en caroténoïdes, ces pigments responsables de la couleur rouge de sa chair. Les caroténoïdes sont de puissants antioxydants et on en dé-nombre près de 600 dans la nature, dont deux importants qu’on retrouve dans le melon d’eau: le lycopène et le bêta-carotène. Très peu d’aliments – les tomates rouges, le pamplemousse rose, la goyave et les abricots – sont une source naturelle de lycopène, mais le melon frais est celui qui en contient le plus: à poids égal, il en renferme presque deux fois plus que la tomate fraîche.
Le melon entier se conserve de 1 à 2 semaines à la température ambiante, mais sa saveur et sa texture se détériorent moins rapidement si on le garde au frais. Il se conserve mieux entier: alors, de préférence, ne le coupez pas trop longtemps à l’avance. Une fois entamé, emballez-le: il se conservera quelques jours au réfrigérateur. S’il est gros, coupez la chair et gardez-la au congélateur dans un contenant hermétique: elle perdra beaucoup de sa texture, mais elle ravira vos papilles dans des purées de fruits, en sorbet, en boisson rafraîchis-sante ou en cubes glacés dans les boissons.


250 ml (1 t) de melon d’eau en dés (environ 1/30 d’un melon) fournit :

46 calories / 1 g de protéines / 11,5 g de glucides / 0,6 g de fibres
12 mg de vitamine C (16 %*)
43 µg de vitamine A (6 %*)
0,34 mg d'acide pantothénique (7 %*)
64 µg de cuivre (7 %*)
15 mg de magnésium (5 %*)
0,05 mg de thiamine (vitamine B1) (5 %*)
0,07 mg de vitamine B6 (5 %*)
* Pourcentage de l'apport quotidien recommandé pour les femmes de 19 à 50 ans.



Dossier sur les dents, diminution du risque de caries

Le stévioside, 300 fois plus sucré que le sucre - 01/08/2005
Le stévioside intéresse les fabricants d'édulcorants : 300 fois plus sucré que le sucre, il ne contient pas de calories, empêche la formation de caries et diminue la pression sanguine en cas de consommation régulière.
Cette substance est produite en grande concentration dans les feuilles de la plante d'Amérique latine Stevia, qui pousse également très bien dans nos régions.
Une étude de 1999 accusait pourtant le caractère dangereux du stévioside. Des tests effectués sur des rats ont démontré qu’en concentrations élevées, il cause la stérilité des animaux. Cependant, le Dr Ralf Pude explique qu'il faudrait consommer la moitié de son poids en stévioside frais pour parvenir à de telles concentrations, auxquelles le sucre lui-même serait aussi nocif.
Les Japonais ont déjà remplacé le sucre par le stévioside dans leur cuisine depuis 25 ans, et les indiens du Paraguay l'utilisent naturellement depuis des millénaires sans effet nocif apparent. L'Europe a reconnu la non-toxicité et l'intérêt pour la santé de ce produit et a autorisé son utilisation en tant que complément alimentaire.

Belles dents beau sourire - 10/08/2005
Les femmes sont plus préoccupées par la beauté de leur peau, des cheveux, ongles, etc. Toutefois, elles oublient que la beauté des dents participe aussi à ce qu'une femme soit dans tout l'éclat de sa beauté. Lorsqu'elles sont bien entretenues, les dents peuvent procurer un beau sourire. Les conseils prodigués par un dentiste vous aident à avoir de belles dents. Il suffit de tout suivre à la lettre. Veiller à ses dents, c'est aussi contrôler l'état de sa santé. Il va sans dire qu'une visite de contrôle chez un dentiste constitue une prévention indispensable. Chose rare chez les Congolaises à moins d'avoir une carie.
En effet, il vous faut veiller à la santé de vos dents et, si nécessaire, les faire soigner. Car, toute considération esthétique mise à part, n'oubliez pas que leur fonction capitale est de permettre une bonne mastication, première étape d'une bonne digestion, qui est elle-même l'un des piliers d'une bonne santé. Ne dit-on pas «Qui veut bien se porter entretient sa denture» ?
Certaines précautions utiles sont à prendre, qui vous aideront à protéger vos dents, mais aussi vos gencives qui constituent un élément essentiel pour leur santé. En voici quelques-unes :
1. Abstenez-vous de manger des sucreries entre les repas, notamment des bonbons, des glaces et des gâteaux sucrés. L'effet néfaste du sucre sur les dents est connu depuis fort longtemps. De nombreuses études au cours des dernières décennies ont prouvé qu'effectivement le sucre est bien l'ennemi n°1 de vos dents. Il s'agit là, de toute façon, d'une règle diététique de base qui n'est pas spécifique à la beauté des dents et qui s'impose pour prévenir bien d'autres problèmes.
2. Évitez également le tabac qui jaunit les dents et qui favorise souvent leur déchaussement avec toutes les graves conséquences qui en résultent pour la dentition.
3. Brossez-vous les dents (horizontalement mais aussi verticalement, face antérieure et postérieure) au moins matin et soir après les repas et, si possible, après le repas de midi. Pour ce faire, le dentiste recommande les brosses à petite tête et assez dures qui permettent un nettoyage plus efficace de toutes les dents sur toutes leurs faces. Souvenez-vous que ce brossage n'est pas un simple «astiquage» de
l'émail des dents, mais qu'il a surtout pour finalité de débarrasser les espaces interdentaires et les sillons des dents de tout ce qui les encombre ou risque de les abîmer.
Pour ce brossage, on conseille d'utiliser de préférence un dentifrice à l'argile ou à la propolis (cette dernière étant encore plus efficace pour la désinfection des gencives): il en existe plusieurs marques d'excellente qualité dans des pharmacies et des magasins de produits naturels.
Somme toute, l'idéal est de rincer la bouche avec une bonne gorgée d'eau oxygénée à 10 volumes (cette dernière délogera également très efficacement les débris restants) que vous recracherez avant de rincer à l'eau tiède en essayant de la saler (une cuillerée à café de sel marin, appelé communément « Mungwa ya basenzi » pour un verre) pour obtenir encore de meilleurs résultats.
Et puis, prenez le temps de vous masser un peu les gencives avec la pulpe de l'index. Une fois par semaine, frottez-vous les dents avec du jus de citron, ce qui aura pour effet de bien les nettoyer et de les blanchir. Enfin, une fois par an, à l'occasion de votre visite de contrôle, demandez à votre chirurgien-dentiste de vous faire un détartrage. Vous pouvez d'ailleurs, de temps en temps, pour éviter l'accumulation du tartre, frotter énergiquement les zones où il commence à se déposer. Et le chewing-gum ? S'il est sucré, il est à bannir. « Mais, aux fanatiques, qui, pour des raisons diverses, ne peuvent pas se passer de mâcher de la gomme,
il existe des chewing-gums à la propolis qui permettent, tout en mastiquant, d'entretenir une meilleure hygiène de la bouche et, par voie de conséquence, des dents », signale le dentiste.
Si vous suivez ces recommandations, vous aurez tout naturellement des dents saines et un sourire éclatant qui éclairera magnifiquement votre visage.





Dossier sur les yeux, contour des yeux, amélioration vision

La myrtille, bonne pour la vue  04/08/2005
Les vertus curatives de la myrtille sont nombreuses grâce à ses pigments colorés, les anthocyanosides. Ils ont notamment un effet bénéfique dans le domaine circulatoire   Marie-Christine Petit-Pierre
   
Bouche bleue, dents teintées, le sourire de celui qui a mangé des myrtilles est aisément reconnaissable. C'est que la petite baie est riche en pigments colorés, les anthocyanosides. Outre leur pouvoir colorant, ils sont antioxydants. C'est-à-dire qu'ils captent les radicaux libres. Ces substances hyper-réactives libérées au cours du métabolisme et qui génèrent des dégâts tissulaires, et à qui on attribue notamment les effets du vieillissement. Les anthocyanosides ont aussi une activité vasoprotectrice et combattent les œdèmes. Ils améliorent également la vision nocturne. Car ils facilitent la régénération de la rhodopsine, un récepteur rétinien. Cette dernière propriété n'a pas échappé à l'armée. «Les pilotes alliés bombardaient l'Allemagne nazie pendant la nuit pour se dérober à la DCA. Avant leur mission, ils étaient enfermés dans l'obscurité pendant plus de 24 heures et bourrés de concentré de myrtille. Mais la myrtille, tout en augmentant la vision nocturne, modifie la perception des distances. Et les pilotes devaient utiliser des tables de correction», explique Kurt Hostettmann, directeur du Laboratoire de pharmacognosie et phytochimie à l'Université de Genève. Si la myrtille donne un œil de chat dans la nuit, ses vertus ne s'arrêtent pas là. Ses fruits séchés, préparés en tisane ou simplement mâchés, ont un effet antidiarrhéique en raison de leur teneur en tanin. Si bien que les fameux pilotes alliés devaient prendre des laxatifs au retour de leur mission nocturnes. Au XVIe siècle, feuilles et fruits étaient d'ailleurs utilisés dans cette indication, ainsi que pour traiter les affections biliaires. Au Moyen Age, sainte
Hildegarde de Bingen recommandait l'utilisation des fruits pour provoquer les menstruations. Un effet peut être lié à la faculté des anthocyanosides d'améliorer la microcirculation dans les troubles capillaires et veineux. Il existe d'ailleurs des médicaments à base d'extraits de fruits de myrtille qui «peuvent apporter un soulagement lors d'insuffisance veineuse comme jambes lourdes, varices ou
hémorroïdes», écrit le professeur Hostettmann dans son livre Tout savoir sur les plantes médicinales des montagnes, (Ed. Favre, 2001). Dans la même idée, il
existe également des préparations pour le traitement des troubles circulatoires de l'œil. Parmi les autres plantes ayant un effet sur la circulation on peut noter le gingko, le marronnier d'Inde, la vigne rouge, le mélilot, la petite pervenche et le petit houx. On attribue encore à la myrtille un effet fébrifuge et antiseptique, non vérifié, en particulier dans les infections urinaires. Sa feuille, riche en chrome,
est aussi utilisée en tisane pour combattre le diabète. Selon Kurt Hostettmann toutefois, l'efficacité de cette médication n'est pas prouvée. Et comme des cas d'intoxication peuvent apparaître en cas d'usage prolongé ou de surdosage, il vaut mieux y renoncer selon lui. Au sujet des risques d'intoxication, on met souvent les cueilleurs de baies en garde contre le danger de confondre myrtille et belladone. En effet, l'ingestion d'une dizaine de fruits de belladone peut provoquer la mort. Son fruit est noir et luisant en forme de cerise alors que celui de la myrtille a un aspect poudré, bleu-noir, et il est un peu aplati. La confusion est de toute façon peu fréquente car il est rare que les plantes poussent côte à côte. Si on trouve la belladone dans le Valais central, à Genève, dans le nord de la Suisse aux Grisons et au Tessin, il y a aussi des légendes au sujet de sa présence dans des endroits qu'elle n'a pas colonisés. A Champex (VS), par exemple, où la myrtille est omniprésente, les habitants sont persuadés que des plants de belladone se mélangent à ceux de la petite baie comestible. «Je n'en ai jamais vu, et pourtant je connais bien cette flore. Par contre il y a une sorte de chèvrefeuille, Lonicera nigra L. qui lui ressemble. Il est légèrement toxique, provoque nausées et vomissements, et pousse à côté des myrtilles. Ceci dit, il faut être conscient qu'en Suisse il y a dix fois plus d'intoxications par les plantes que par les champignons», précise Kurt Hostettmann. Mais la petite plante reste très populaire, malgré l'ombre de la belladone. On la trouve un peu partout en Suisse entre 400 et 2500 mètres d'altitude. Elle se plaît particulièrement dans les sols riches en humus, dans les forêts de montagnes de l'hémisphère nord. Il faut dire que son fruit savoureux est plein de qualités nutritives, il est notamment riche en vitamines B1 et C et provitamine A. Tout cela pour 16 calories par 100 grammes. C'est peu si l'on compte l'énergie dépensée pour les cueillir et cela autorise l'adjonction d'une pointe de crème fraîche!

Séchées ou fraîches 
Marie-Christine Petit-Pierre
On peut utiliser les myrtilles séchées ou fraîches. Ainsi les baies mûres ont-elles un effet laxatif léger alors que séchées elles ont un effet anti-diarrhéique considérable. Elles ralentissent le transit et possèdent des vertus antibactériennes non négligeables. Pour soulager insuffisance veineuse et hémorroïdes, mangez des myrtilles fraîches ou des yogourts contenant ces baies.
Dans les cas de diarrhée et aussi pour le traitement local des inflammations bénignes de la muqueuse bucco-pharyngienne: faire bouillir pendant une dizaine de minutes 10 grammes de fruits séchés (1 cuillère à soupe) jetés dans 150 ml d'eau froide. Filtrer le mélange encore chaud. Boire quatre à six fois par jour une tasse d'infusion refroidie. On peut aussi absorber deux à six fois par jour une cuillère à soupe de fruits séchés. La myrtille entre également dans la composition de médicaments prêts à l'emploi.
Sources: Compendium de phytothérapie, de Willi Schaffner, Barbara Häfelfinger, Beat Ernst. Tout Savoir sur les plantes médicinales des montagnes, prof. K. Hostettmann. 

Dossier sur les cheveux , amélioration de la micro-circulation du cuir chevelu

Quel est votre type... de cheveux ? par l'équipe d'Amabilia.com 04/08/2005
Les cheveux sont un signe de sensualité et de volupté à travers toutes les époques. Ils représentent aussi la force avec Samson qui perd celle-ci en même temps que sa chevelure légendaire.
Tout comme la peau, les cheveux reflètent notre santé globale, ils ont besoin de soins adéquats. Pour ce faire, il faudrait d'abord connaître votre type de cheveux.

Cheveux normaux
Quoi de plus agréable que d'avoir des cheveux qui se coiffent facilement, qui ont de l'éclat sans jamais être secs ni gras! Pour pouvoir les garder dans cet état, veillez à conserver votre routine ou à apporter des petits plus.
Caractéristiques : Doux au toucher. Brillants, éclatants. Ni secs, ni gras. Facile à coiffer
Soins : Les mêmes soins actuels. Utiliser un shampoing doux . Faire une cure 2 fois par année pour pointes fourchues (fin de l'hiver et début de l'automne)
Cheveux gras
Laver chaque jour ses cheveux pour enlever l'aspect luisant est une erreur commise très souvent. En effet, ce geste augmente la sécrétion de gras puisque vous agressez votre cuir chevelu.
Caractéristiques : Luisants sur toute la longueur mais surtout au niveau des racines
Soins : Ne massez pas trop votre cuir chevelu pour ne pas activer les glandes sébacées. Au contraire, ne lavez pas vos cheveux tous les jours pour ralentir le regraissage, ne pas utiliser de shampoings trop détergents.
Cheveux secs
Ils cassent, ils paraissent poreux, les pointes sont fourchues, que de problèmes avec ces cheveux secs!
Caractéristiques : Cheveux ternes, sans éclat. Cassants. Secs des racines aux pointes
Soins : Protéger les cheveux du soleil et de l'eau de la piscine (bonnet de bain), utiliser des produits capillaires adaptés Espacer le plus possible les traitements chimiques. Masser aussi souvent que possible le cuir chevelu
Cheveux fins
Pour les cheveux fins qui n'ont aucun volume et qui, de toute façon, vont retomber 15 minutes après les avoir coiffés, il existe même des soins spécifiques.
Caractéristiques : Cheveux fragiles et mous. Difficile à coiffer. Aspect plat.
Soins : Utiliser des produits spécifiques aux cheveux fins. Eviter les mises en plis trop brûlantes. Ne pas abuser de gels ou de laques
Cheveux abîmés
Par les traitements chimiques et même les agressions extérieures, le cheveu s'abîme et demande des soins attentionnés.
Caractéristiques : Cheveux permanentés, pigmentés, colorés, décolorés, défrisés et tous les autres qui ont subi un traitement chimique.
Soins : Couper régulièrement vos cheveux (profitez-en pour rafraîchir ou changer votre coupe) . Eviter ou espacer le plus possible vos traitements chimiques .
Cheveux mixtes
Et oui, ce type de cheveux existe et beaucoup de personnes vont s'y retrouver. Pas évident à traiter, c'est le cheveu qui demande le plus d'applications.
Caractéristiques : Les racines sont grasses, les longueurs sont sèches (encore plus aux pointes)
Soins : D'abord, couper régulièrement les pointes fourchues Il faut traiter séparément les racines et les pointes. Utiliser un shampoing pour cheveux gras que vous n'appliquerez qu'à la racine du cuir chevelu. Utiliser un revitalisant ou tout autre produit pour longueurs et pointes sèches que vous n'appliquerez qu'à ces endroits.


Cheveux gras au débarras ! 30/07/2005
Vous avez fait un shampooing en début de semaine et deux jours plus tard, vos cheveux font grise mine. Ils sont gras et tristounets. Comment faire pour qu’ils redeviennent brillants et légers ? Il y a bien évidemment des shampooings pour cheveux gras, mais il existe aussi des recettes de grand-mère qui marchent à tous les coups :
- Faites infuser 30 g de feuilles de romarin – que vous pouvez vous procurer dans les supermarchés – dans un litre d’eau.
- Filtrez le mélange et versez-le dans une bouteille.
- Après le shampooing, versez cette décoction en guise de dernière eau de rinçage.


Les vertus du ginseng 07/08/2005
«Herbe divine aux pouvoirs miraculeux », c’est ainsi que les Chinois considèrent le ginseng, cette plante vivace dont la taille à l’âge adulte varie entre 30 et 80 cm. Prisé et glorifié par la population chinoise, le ginseng a fait l’objet d’un commerce lucratif pendant ces derniers siècles.
Très populaire pour ses fameuses propriétés aphrodisiaques, le ginseng a toutefois d’autres vertus médicinales. Il favorise la résistance au stress, et lutte contre la fatigue physique et intellectuelle. Le ginseng améliore également la mémoire et l’état psychique, et possède un effet régulateur sur la tension artérielle. Enfin il a une action favorable contre la chute des cheveux, l’arthrose, les troubles de la ménopause et retarderait même les effets du vieillissement !
C’est en général dans la racine que l’on trouve le plus d’éléments bénéfiques. Il faut la faire bouillir pendant six heures et de boire ensuite cette infusion. Mais le plus simple reste encore de se procurer des médicaments à base de ginseng, en vente dans toutes les pharmacies.


Dossier sur le corps, amélioration du corps en général, métabolisme, récupération


Calcium et vitamine D contre le cancer du sein ? - André Noël - 09/08/2005
Les femmes préménopausées pourraient prévenir le cancer du sein de façon importante en consommant la quantité appropriée de vitamine D et de calcium - l'équivalent de deux grands verres de lait chaque jour -, suggère une étude menée au Québec.Actuellement, moins de 30 % des Canadiennes prennent la quantité recommandée de vitamine D et de calcium, soulignent les chercheurs dans la dernière livraison d'une revue médicale américaine, Cancer Epidemiology Biomarkers & Prevention.
Ils croient qu'il y aurait beaucoup moins de cancers du sein si les recommandations étaient suivies. Il s'agit du type de cancer le plus fréquent chez les Québécoises, et le plus mortel après le cancer du poumon. On prévoit que 5800 nouveaux cas seront diagnostiqués cette année au Québec; 1400 femmes en mourront.
Les auteurs de la recherche ont recruté 777 femmes préménopausées et 783 postménopausées dans deux cliniques de radiologie de Québec en 2001 et en 2002. Ils leur ont demandé de répondre à un questionnaire sur leurs habitudes alimentaires- en incluant la consommation de suppléments vitaminiques.
Ils ont comparé les résultats avec les mammographies. La densité des seins était moins élevée chez les femmes préménopausées qui prenaient le plus de vitamine D et de calcium. La densité mammaire est un indicateur de plus en plus reconnu du risque de développer un cancer du sein.
«Le sein est surtout constitué de gras qui apparaît translucide sur les mammographies, a expliqué un des auteurs de l'étude, le Dr Jacques Brisson, au cours d'un entretien avec La Presse. Le reste apparaît dense: il s'agit du tissu épithélial (glandulaire) et conjonctif.»
«Plus la densité est élevée, plus le risque de développer un cancer est élevé, souligne le médecin, rattaché à l'Unité de recherche en santé des populations de l'hôpital Saint-Sacrement de Québec. Cette association est bien établie, même si les raisons exactes ne sont pas encore très claires.»
Un demi à trois quarts de litre
L'étude a montré que la consommation quotidienne de 400 unités internationales de vitamine D (un demi-litre de lait) et de 1000 milligrammes de calcium (trois quarts de litre) est liée à une réduction de 8,5 % de la densité du sein. Par comparaison, le tamoxifène réduit de 6,4 % la densité mammaire au bout de quatre ans et demi chez les femmes en santé qui sont à haut risque de
développer un cancer du sein. Ce médicament est prescrit par certains cliniciens comme mesure de prévention chez les femmes à haut risque. Le lait et les autres sources de vitamine D et de calcium pourraient s'avérer aussi efficaces, souligne le Dr Brisson.
La vitamine D facilite l'absorption du calcium. Ajoutée au lait, elle se trouve naturellement dans le jaune d'oeuf (en petite quantité) et les poissons gras comme le saumon, le hareng ou la sardine (en grande quantité). Les sardines en boîte qui ont encore leurs arêtes remplacent avantageusement le lait, car elles contiennent aussi du calcium.
Sinon, les sources alimentaires de vitamine D sont peu nombreuses. Les chercheurs ne recommandent pas spécifiquement le lait, mais ils hésitent à recommander les suppléments; certaines vitamines prises de façon excessive pourraient se révéler nuisibles. En revanche, la vitamine D et le calcium sont sûrs. C'est pourquoi les chercheurs concluent que l'augmentation de la consommation de ces deux substances «pourrait représenter une stratégie non risquée et peu coûteuse dans la prévention du cancer du sein».
«Nous devons poursuivre nos recherches, indique le Dr Brisson. Pour l'instant, les bienfaits de la vitamine D et du calcium sont statistiques. Il faut les vérifier dans des essais cliniques. Si ces conclusions se confirment, il s'agirait vraiment d'une trouvaille qui pourrait avoir un impact non négligeable sur la santé publique.»
Les chercheurs n'ont pas pu établir de relation entre la consommation de vitamine D et de calcium d'une part, et la densité mammaire d'autre part, chez les femmes postménopausées. Mais ils n'excluent pas la possibilité que cette consommation soit également bénéfique chez elles.
Le lait, aliment controversé
Il est déjà reconnu que la vitamine D et le calcium aident à prévenir les cancers du côlon et du rectum. De son côté, le lait est un aliment controversé. Une étude publiée dans le dernier numéro du International Journal of Cancer affirme que la consommation quotidienne de 10 grammes de lactose - l'équivalent d'un verre de lait - augmente de 13 % les risques de développer un cancer des ovaires (un type de cancer beaucoup moins répandu que le cancer du sein). Une autre étude soutient que la consommation de trois verres de lait par jour peut mener les enfants à l'obésité.






Dossier sur la peau, hydratation de la peau, amélioration teint, micro-circulation de l'épiderme -revenir en haut de page-

Rides prématurées : comment préserver votre peau 10/8/2005
La peau est le petit bébé qu’il faut gâter et chérir. Il y a plusieurs facteurs qui favorisent l’apparition des rides dans une étape prématurée de la vie. Les devancer en prenant soin de sa peau est toujours mieux que devenir dépendante des différents types de crèmes quand c’est déjà trop tard.
Au fil des années, la peau commence à subir les effets des changements glandulaires, ou ce qu’on appelle l’acné, le mot qu’on déteste tous. On ne peut pas empêcher le pas du temps dans notre peau, mais on peut bien le ralentir afin de maintenir une peau jeune et ferme le plus de temps possible.
Pour atteindre ce but, il faut d’abord connaître les causes du vieillissement prématuré, fait qui nous aidera à prendre les précautions nécessaires.
Dans ce sens les scientifiques ont pu mettre le point sur les principaux éléments favorisant ce phénomène :
-L’air pollué de l’environnement.
-Le stress et le travail: la dépression et la tristesse constante peuvent être à l’origine du vieillissement précoce. Prenez soin de votre moral.
-L’âge est inévitable, on en est tous condamnés. Prenez soin de votre peau.
-Les rayons U.V.A, le soleil, on aime se bronzer mais c’est l’un des pires ennemis de notre peau en plus d’être cancérogène.
Souvenez-vous que même s’il vous plaît de devenir brune, la santé passe avant tout.
-Une malnutrition ou un régime inadéquat: une saine alimentation basée sur les légumes et les fruits est indispensable pour une peau resplendissante.
-Buvez davantage d’eau pour hydrater votre peau et votre corps.
En évitant ces facteurs, vous protégerez votre peau des agressions extérieures. Mais avant tout, souvenez-vous que le meilleur médicament est la prévention, commencez donc votre lutte contre les rides prématurées le plus tôt possible.


Dangerosité confirmée pour les ultraviolets - Les rayons du soleil sont cancérigènes - Joël IGNASSE 10/08/2005
Selon une expertise, menée conjointement par l’Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE), l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), les rayons ultraviolets qu’il soit d’origine naturelle ou artificielle augmentent le risque de cancer cutané. D'après les auteurs, qui ont analysé l’ensemble des travaux disponibles sur ce sujet, l’exposition à la lumière du soleil est la première cause environnementale des cancers cutanés, y compris le mélanome. Le recours au bronzage artificiel augmente le risque de développer un mélanome. Ce risque est encore plus grand si l’exposition intervient dans la petite enfance, en particulier pour les peaux claires.
Les rayons ultraviolets sont invisibles à l’œil nu, ils sont principalement émis par le soleil et ont une longueur d’onde plus courte que la lumière visible exprimée en nanomètres. Ils se divisent en trois catégories, les UVA (315 à 400 nm) sont les rayons employés dans les lampes de bronzage, les UVB (280 à 315 nm) sont responsables des coups de soleil et les UVC (100 à 280 nm), les plus dangereux, sont heureusement stoppés par la couche d’ozone.
Les ultraviolets ne sont pas forcément nocifs, le corps humain en a besoin pour synthétiser la vitamine D et les médecins s’en servent pour soigner les bébés souffrants de « jaunisse » à la naissance.
Par contre, une trop forte dose d’ UVA ou d’ UVB cause des dommages à la peau. Certains sont immédiatement visibles, c’est le cas des coups de soleil, d’autres peuvent entraîner suite à une exposition prolongée, plusieurs types de cancers : mélanome, carcinome épidermoïde ou cancer basocellulaire. Le soleil, à la plage comme en cabine, est donc cancérigène pour l’homme. En France, chaque année, 80 000 nouveaux cas de cancers cutanés sont diagnostiqués dont 7000 à 8000 cas de mélanomes, le plus dangereux des cancers de la peau.
En cette période estivale, il n’est pas inutile de rappeler quelques conseils élémentaires : Eviter de prendre un bain de soleil aux heures les plus chaudes de la journée (entre 10h et 15h), porter des vêtements clairs qui protègent la peau, garder un chapeau sur la tête et enfin avoir des lunettes de soleil filtrant efficacement les ultraviolets.

3

Re : Ma recherche : jeunesse et bonne santé le plus longtemps possible

Quelques produits dignes d'intérêts :

Ginkgo biloba

Nom(s) commun(s) : Ginkgo, arbre aux 40 écus.
Nom botanique : Ginkgo biloba, famille des ginkgoacées.
Nom(s) anglais : Ginkgo, Maidenhair Tree.
Nom chinois : Bai Guo Ye, Ginkyo, Yin-Kuo, Yinhsing.

Partie(s) utilisée(s) : feuille.
Habitat et origine : le Ginkgo biloba est la plus ancienne des espèces arboricoles dont les spécimens sont encore identiques à leurs ancêtres. Il peuplait déjà la planète il y a 300 millions d'années. De grandes colonies auraient déjà couvert l'Amérique du Nord et l'Europe, mais l'espèce ne semble avoir survécu aux glaciations que grâce aux bons soins de moines asiatiques qui en ont préservé des spécimens dans l'enceinte de temples isolés. Grâce à quelques individus qu'on a retrouvés dans d'anciens temples chinois, on a pu le réimplanter un peu partout dans le monde, surtout comme arbre ornemental. D'une exceptionnelle résistance aux stress environnementaux, il peut vivre jusqu'à 1 000 ans et atteindre de 40 à 50 mètres de hauteur. Il semble bien résister à la pollution et s'adapter facilement aux milieux urbains.

Indications
Réduire les symptômes de la démence sénile, de la maladie d'Alzheimer (stade précoce), de l'insuffisance cérébrale, troubles de la circulation périphérique (claudication intermittente, maladie de Raynaud).Améliorer les fonctions cognitives après 50 ans.Améliorer la mémoire et les fonctions cognitives chez les personnes jeunes, atténuer les symptômes du syndrome prémenstruel, traiter la dégénérescence maculaire, la perte soudaine d'audition, le trouble de déficit de l'attention/hyperactivité (en combinaison avec le ginseng), la dysfonction sexuelle causée par les antidépresseurs, la dysfonction érectile, prévenir le mal des montagnes, atténuer les pertes de mémoire associées à la ménopause.
Soulager les symptômes liés à une démence vasculaire ou dégénérative incluant les pertes de mémoire, les troubles de l'attention, la dépression; traiter les troubles de la circulation périphérique (claudication intermittente, maladie de Raynaud); traiter les vertiges, acouphènes et maux de tête d'origine vasculaire.


Critères de classification

Note. Des études préliminaires menées en Chine montrent que le ginkgo pourrait augmenter l'efficacité de plusieurs médicaments utilisés en médecine classique pour le traitement de la schizophrénie (notamment l'halopéridol).
Par ailleurs, des expériences en cours ont pour objet de déterminer si l'administration de ginkgo en conjonction avec le médicament anticancéreux 5-fluorouracil pourrait en améliorer l'efficacité dans le traitement du cancer du pancréas ou du côlon.

Posologie
Maladie d'Alzheimer et autres syndromes de démence vasculaire ou dégénérative Prendre de 120 mg à 240 mg d'extrait par jour (50:1), en deux ou trois doses.
Claudication intermittente
Prendre de 120 mg à 240 mg d'extrait (50:1) par jour , en deux ou trois doses. Dans ce cas, il se pourrait que la dose la plus élevée soit plus efficace.
Amélioration des fonctions cognitives chez les personnes de 50 ans et plus
Prendre de 120 mg à 160 mg d'extrait (50:1) durant au moins trois mois.
Vertiges et acouphènes
Prendre de 120 mg à 160 mg d'extrait (50:1) par jour, en deux ou trois doses.
Notes
Entreprendre le traitement en prenant 60 mg par jour et augmenter progressivement au besoin, afin d'éviter d'éventuels maux de tête dûs à l'effet vasodilatateur du ginkgo.

Les extraits de feuilles de ginkgo qu'on trouve dans le commerce ne sont pas tous égaux (voir Sur les tablettes). Il est recommandé de privilégier les extraits standardisés  à partir de l'EGb 761 ou du Li 1370. Ce sont, dans la plupart des cas, ces extraits dont on s'est servi au cours des essais cliniques rapportés dans cette fiche. Ils sont standardisés à 24 % de glucoflavonoïdes et à 6 % de terpéno-lactones (soit un extrait à 50:1 en moyenne, c'est-à-dire que 1 mg d'extrait équivaut à 50 mg de feuilles séchées).
Étant donné que les effets du ginkgo peuvent mettre un certain temps à se manifester pleinement, le traitement dure généralement de deux à trois mois, même plus. Il n'est pas rare que l'effet optimal ne soit atteint qu'au bout de six mois.

Historique
Pratiquement disparue de la surface de la Terre lors des grandes glaciations, l'espèce survécut en Asie et fut réimplantée en Europe à partir de 1730. En 1946, les premières verdures à égayer Hiroshima provenaient de la repousse d'un ginkgo qui avait été carbonisé lors du bombardement atomique de 1945. L'extrême résistance du ginkgo aux stress environnementaux est sans doute l'une des principales caractéristiques de cette espèce, seule survivante de la très vieille famille botanique des ginkgoacées.
Traditionnellement, les Chinois utilisaient le noyau du fruit du ginkgo à la fois comme aliment et comme médicament, notamment pour traiter l'asthme et certains troubles respiratoires (bronchite). Ces usages médicinaux sont mentionnés dans le traité Chen Noung Pen T'sao qui date de 2 600 ans avant notre ère. Ce n'est qu'au cours des années 1950 que des chercheurs allemands entreprirent des recherches sur le potentiel médicinal d'un extrait tiré des feuilles plutôt que des noyaux.
En 1995, les médecins allemands ont émis plus de six millions d'ordonnances de ginkgo. En Europe, on considère généralement que la plante est au moins aussi efficace que les médicaments classiques pour améliorer les symptômes et retarder la progression de la maladie d'Alzheimer ainsi que pour atténuer d'autres troubles liés au déclin de la mémoire et des fonctions cognitives. Les médecins européens sont à ce point convaincus de son efficacité qu'ils hésitent désormais à entreprendre des essais cliniques comportant des groupes témoins qui reçoivent un placebo en lieu et place du traitement au ginkgo : ils estiment que l'éthique leur interdit de priver la moitié de leurs patients d'un traitement qui peut les aider.
Recherches
Bien que l'on sache que l'extrait de feuilles de ginkgo améliore la circulation sanguine grâce à un effet vasorégulateur, on ne connaît pas le mécanisme précis par lequel il agit. On attribue généralement cet effet à un ensemble complexe de substances actives qui ont, entre autres, des propriétés antiplaquettaires, antioxydantes et neuroprotectrices. Quant aux effets observés sur les fonctions cognitives et sur la mémoire, on ne sait pas s'ils sont uniquement attribuables à l'effet du ginkgo sur la circulation ou si d'autres mécanismes sont en jeu.
On dispose aujourd'hui d'un corpus de plus de 400 études scientifiques ayant porté sur l'extrait de feuilles. Cet extrait est reconnu par la Commission E pour le traitement des symptômes des démences d'origine vasculaire ou dégénérative, les troubles liés à la résistance artérielle périphérique de même que les vertiges et les acouphènes. L'Organisation mondiale de la santé a également reconnu l'usage du ginkgo pour ces troubles, mais aussi, plus spécifiquement pour la maladie de Raynaud, l'acrocyanose et le syndrome postphlébitique.
Démence sénile et insuffisance cérébrale. Lorsque la Commission E d'Allemagne approuva, en 1994, l'extrait de feuilles de ginkgo pour le traitement des symptômes de la démence sénile, ses commissaires disposaient des résultats d'une quarantaine d'études cliniques à double insu contre placebo qui avaient été effectuées pour cet usage spécifique. Huit de ces études, qui au total rassemblaient un millier de sujets, furent jugées particulièrement fiables quant à leur méthodologie, selon les auteurs d'une synthèse publiée dans The Lancet, ce qui permettait de conclure à l'efficacité de l'extrait pour traiter la démence sénile.
Des recherches menées depuis et portant en tout sur près de 500 sujets confirment cette efficacité contre la démence vasculaire, mais aussi pour ralentir le déclin cognitif dans les cas de maladie d'Azheimer à un stade précoce.
Deux synthèses récentes ont conclu à un effet thérapeutique modeste, mais significatif du ginkgo sur les fonctions cognitives des sujets atteints de cette maladie. Cependant, une étude publiée en 2000 et portant sur 214 sujets traités pendant 24 semaines concluait à l'inefficacité de l'extrait pour soigner la démence sénile et les troubles de la mémoire qui y sont associés. Notez que plusieurs aspects de la méthodologie de cette recherche ont été critiqués.
Une méta-analyse a conclu que sept des huit études retenues démontraient que le ginkgo était plus efficace qu'un placebo pour soulager l'insuffisance cérébrale. Une recherche américaine d'une durée de six ans et portant sur 2 000 sujets âgés en moyenne de 80 ans est actuellement en cours. Les chercheurs veulent vérifier l'effet d'une dose journalière de 240 mg par jour sur une population présentant un risque de développer une démence sénile.
Trois méta-analyses récentes ont comparé l'efficacité du ginkgo avec celle des médicaments classiques utilisés pour traiter les démences séniles et la maladie d'Alzheimer : l'une a conclu à une efficacité équivalente50 et les deux autres ont donné l'avantage aux médicaments classiques.
Mémoire et cognition après 50 ans. La presque totalité des études permet de conclure que l'extrait de ginkgo améliore, ne serait-ce que légèrement dans certains cas, la mémoire et les facultés cognitives chez les personnes âgées dont le cerveau est sain (total de 421 sujets). Cependant, une recherche publiée en 2002 et portant sur 203 sujets semble jeter un doute sur ces résultats.16 Il faut toutefois signaler que, lors de cet essai, les participants ont reçu 120 mg d'extrait pendant seulement six semaines, ce qui pourrait expliquer, au dire des chercheurs eux-mêmes, l'absence de résultats positifs chez les participants. Plusieurs des études précédentes s'étendaient sur des périodes de trois à six mois et les dosages donnés étaient parfois (mais pas toujours) plus importants.
Bien qu'aucune étude systématique n'ait été entreprise pour le démontrer, certains spécialistes estiment que le ginkgo pourrait être utile pour les troubles de mémoire associés à la ménopause. La majorité des cas cliniques font état de résultats positifs au bout de 2 à 3 semaines de traitement, mais il faut parfois poursuivre pendant 12 semaines ou plus avant de voir une amélioration.
Mémoire et cognition avant 50 ans. Les études portant sur des personnes plus jeunes sont préliminaires et moins nombreuses, mais certaines indiquent que l'extrait pourrait améliorer la mémoire ainsi que certaines fonctions cognitives18,20 bien que les résultats des essais soient parfois contradictoires.19 Au cours d'une étude clinique à double insu contre placebo portant sur 64 sujets se plaignant de neurasthénie, on a constaté que l'administration d'un mélange de 200 mg d'extrait de ginseng et de 120 mg d'extrait de ginkgo était efficace pour améliorer la mémoire et certaines fonctions intellectuelles. Claudication intermittente. Selon une méta-analyse publiée en 2000 et incluant huit essais cliniques, le ginkgo permet aux patients atteints de cette affection de marcher un peu plus longtemps avant de ressentir de la douleur dans les jambes. Les auteurs émettent quelques réserves sur l'utilité clinique du ginkgo en raison de ses effets modestes, mais reconnaissent que les limites des traitements classiques utilisés pour cette affection, la pentoxifylline, par exemple, a des résultats modestes, mais, contrairement au ginkgo, peut causer des effets indésirables graves comme de l'arythmie cardiaque ou des
saignements. Une méta-analyse publiée en 1992 était arrivée à des conclusions plus optimistes.48 Il semble qu'un dosage de 240 mg par jour soit plus efficace que le dosage habituel de 120 mg à 160 mg. Syndrome prémenstruel (SPM). Une étude à double insu contre placebo portant sur 143 femmes de 18 à 45 ans a montré que le ginkgo pouvait soulager les symptômes liés au SPM, principalement la mastalgie et les perturbations émotionnelles.
Vertiges. Une étude à double insu contre placebo portant sur 70 personnes atteintes de vertiges d'origine indéterminée a montré que l'administration de ginkgo permettait de diminuer l'intensité, la fréquence et la durée des crises dans 47 % des cas, comparativement à 18 % pour le groupe témoin.
Une étude récente et portant sur 45 personnes souffrant de vertiges causés par une lésion vestibulaire indique que, jumelé à une physiothérapie, le ginkgo a permis une amélioration plus rapide des symptômes que la physiothérapie seule.
Acouphènes. Trois essais cliniques portant en tout sur 266 sujets ont montré l'efficacité du ginkgo pour atténuer les acouphènes tandis qu'une étude plus récente portant sur 720 sujets indique qu'une dose de 150 mg d'extrait par jour n'est pas plus efficace qu'un placebo pour soulager cette affection. Les auteurs concluent tout de même qu'en l'absence d'un médicament efficace pour traiter les acouphènes, essayer le ginkgo pourrait déclencher un effet placebo bénéfique. Cette recherche a été critiquée, notamment sur le plan de l'établissement du diagnostic d'acouphènes chez les sujets recrutés.38 Une étude plus récente (mai 2002) indique que l'instillation d'un extrait de ginkgo (200 mg par jour pendant 10 jours) suivie de la prise de 160 mg par jour d'extrait solide avait été plus efficace qu'un placebo.
Surdité soudaine. Deux études à double insu contre placebo portant sur un total de 178 sujets ont montré que l'administration de 240 mg par jour d'extrait de ginkgo permettait de rétablir l'acuité auditive.
Mal des montagnes. Une étude menée en 1996 sur 44 alpinistes a montré que la prise de ginkgo (80 mg, 2 fois par jour) durant les cinq jours qui précèdent l'ascension pouvait prévenir les principaux symptômes de ce mal lié aux hautes altitudes.28 On a également observé, lors de cet essai à double insu contre placebo, que le traitement permettait de protéger les extrémités contre les engourdissements, douleurs et raideurs causées par le froid intense. En 2001, une autre étude montrait qu'on pouvait obtenir des résultats semblables en commençant le traitement une journée avant l'expédition.
Dysfonction sexuelle. Une étude non contrôlée portant sur 60 sujets suivis pendant une période de 12 à 18 mois a montré que le ginkgo, à raison de 60 mg par jour avait amélioré la dysfonction érectile attribuable à une circulation sanguine déficiente dans les tissus érectiles.41 Une autre recherche portant sur 33 femmes et 30 hommes souffrant de dysfonction sexuelle causée par des antidépresseurs, a montré que l'administration de 120 à 240 mg de ginkgo par jour améliorait le désir, l'excitation, la qualité de l'orgasme et la satisfaction générale chez les sujets. Les femmes ont mieux réagi au traitement que les hommes.
Trouble de déficit de l'attention/hyperactivité (TDA/H). Une étude albertaine menée auprès de 36 enfants et adolescents âgés de 3 à 17 ans a montré que l'administration de 200 mg d'extrait de ginseng américain et de 50 mg d'extrait de ginkgo deux fois par jour durant 4 semaines, pouvait atténuer les symptômes de cette affection. Notez qu'il s'agit d'un produit très spécifique (AD-FX), différent des extraits habituels de ginkgo (EGb 761 ou Li 1370).
Dégénérescence maculaire. Une étude préliminaire portant sur 10 sujets indique que l'extrait de ginkgo pourrait améliorer l'acuité visuelle des personnes atteintes de cette maladie dégénérative liée au vieillissement.
Glaucome. Le ginkgo n'affecterait pas la pression oculaire, mais pourrait améliorer la circulation du sang vers le nerf optique.54,55 Il pourrait donc représenter un agent anti-glaucome intéressant.

Précautions
Contre-indications
Comme le ginkgo clarifie le sang, les hémophiles et les personnes qui s'apprêtent à subir une intervention chirurgicale devraient éviter d'en prendre.
Certaines sources mettent en garde les femmes enceintes contre la supposée présence de colchicine, une substance très toxique, dans les extraits de ginkgo.
Une analyse attentive de l'étude dans laquelle on annonçait en avoir trouvé dans des comprimés de ginkgo révèle qu'il s'agissait manifestement d'une erreur de la part des chercheurs.
Effets indésirables
Très rarement (0,2 % des cas), troubles gastro-intestinaux légers; plus rarement encore, maux de tête, étourdissements, allergies cutanées.
Interactions
Avec des plantes ou des suppléments
Son action pourrait s'ajouter à celle d'autres plantes qui éclaircissent le sang : ail, ginseng, saule, trèfle rouge, etc.
Avec des médicaments
Interagit avec les anticoagulants (warfarine, Coumadin®, aspirine)  et les anti-inflammatoires : risques d'hémorragie.
Peut diminuer l'effet du valproate et de la carbamazépine (anticonvulsivants).
Peut augmenter l'effet du sédatif trazodone.
Sur les tablettes
En août 1999, le laboratoire indépendant ConsumerLab a testé 30 produits de ginkgo. Selon cette analyse, près du quart des produits testés ne respectaient pas la norme de standardisation des extraits de ginkgo (24 % de glucoflavonoïdes et 6 % de terpéno-lactones).36 En janvier 2000, un test publié par le Magazine Protégez-Vous a également révélé que la teneur en glucoflavonoïdes pouvait varier beaucoup d'un produit à l'autre.37 De fait, plusieurs extraits sur le marché sont de pâles copies de ceux utilisés au cours des études (EGb 761 ou Li 1370) : ils sont généralement standardisés en glucoflavonoïdes, mais par en terpéno-lactones. Par ailleurs, les capsules ou comprimés contenant uniquement des feuilles séchées, les teintures et les extraits non standardisés ne peuvent, à moins d'être pris en très grandes quantités, fournir des dosages thérapeutiques équivalents aux extraits 50:1.

Recherche et rédaction : Proteus
Révision : Jean-Yves Dionne, pharmacien






Le Lait de vache un aliment non spécifique à l'homme ? Agencetropiques [ Genève - ]  11/08/2005


La glorieuse réputation du lait de vache comme boisson fortifiante et reminéralisante par son calcium est-elle justifiée ? Comment et pourquoi le lait de vache est-il nocif pour la santé de l'être humain ? Pourtant, Anne Laroche-Walter, naturopathe, ne manque pas d'arguments.
La glorieuse réputation du lait de vache comme boisson fortifiante et reminéralisante par son calcium est-elle justifiée ? De nombreuses recherches ont d'abord conduit médecins, hygiénistes et chercheurs à soupçonner sa nocivité pour, aujourd'hui, l'affirmer et considérer le lait de vache comme un aliment non spécifique à l'homme. Cette idée heurte nos croyances. Pourtant, Anne Laroche-Walter, naturopathe, ne manque pas d'arguments. Comment et pourquoi le lait de vache est-il nocif pour la santé de l'être humain ?
Et jusqu'où cette nocivité peut-elle conduire ? Existe-t-il des solutions de substitution ? Comme les alcools, le tabac, le sucre blanc, les graisses cuites, le lait de vache est un produit nocif. Nous consommons et abusons de tous ces produits, ne voyant pas au-delà de la satisfaction immédiate de nos besoins. Ne pouvant nous dégager de nos habitudes alimentaires, il nous est difficile de repenser notre assiette. Nous avons perdu cet instinct profond, garant de notre équilibre et de notre intérêt vital.
Ainsi, nous nous sommes habitués progressivement à une alimentation carencée et non spécifique. Après avoir accumulé de nombreuses informations scientifiques relevant du domaine de la santé et de la nutrition, et au travers de ma pratique d'hygiéniste nutritionniste, j'ai constaté les changements très bénéfiques survenus chez mes consultants, suite à l’abandon total de la consommation des produits laitiers.
Ces résultats sont, pour moi, des preuves irréfutables. Cet article, bien évidemment, ne concerne pas les rares tribus d’Afrique ou d'Amérique (Hunzas, Equatoriens, Caucasiens) qui subsistent encore dans le monde et vivent d'une manière naturelle. Contrairement à nous, ils ne consomment que très peu de laitages, se nourrissent légèrement avec des aliments sains, sans adjonction de produits chimiques ni additifs.
Ils respirent un air pur, boivent une eau non polluée, et enfin ont une activité physique quotidienne, loin du stress et de l'activisme. Ils entretiennent donc une vitalité et une endurance les rendant souvent centenaires.Cet article s'adresse plutôt à nous, victimes d'une surabondance et surconsommation alimentaire, propre à notre société sédentaire. Le lait maternel Avant de parler du lait de vache, il est souhaitable de parler d'abord du lait maternel. L'allaitement maternel est la continuation de la fonction du placenta.
Le placenta a un rôle nutritif et surtout un rôle de mise en place d'information qui participe à l'embryogenèse. Après la naissance, le lait maternel perpétue cette information en donnant au bébé des messages pour sa croissance. Il a donc un rôle d'embryogenèse postnatal, et cette structuration, cette mise en place, demande trois ans d'allaitement pour l’idéal, six mois au minimum. Le sevrage se fera doucement à partir du sixième mois, en introduisant progressivement légumes, fruits, céréales, un peu d’oléagineux et de protéines.
Le lait maternel est un régulateur hormonal pour le bébé car il lui est adapté, et il joue aussi un rôle immunitaire et anti-parasitaire. Par exemple, grâce à une enzyme spécifique à l'espèce humaine dont il est porteur, il est capable dee détruire des parasites intestinaux tels que Cardia lamblia ainsi que l'amibe Entacmoba histolytica. Son coslostrum des premiers jours est purgatif, favorise l’élimination du méconium et diminue ainsi grandement les risques de jaunisse, il protégera donc le bébé contre les infections.
Le lait maternel correspond exactement à la constitution biologique du bébé. Il a de multiples fonctions : - stimulation de l'immunité, - apport énergétique et nutritif, - équilibrage du système nerveux par ses acides gras insaturés, - véhicule de l'information de croissance adaptée par le message contenu dans ses protéines.
J’ajouterai enfin une fonction qui n'est pas la moindre: celle du lien d'amour et de la plénitude de la vie. Pourquoi dire non au lait de vache ? Pourquoi le lait de vache est-il nocif pour la santé de l’être humain ? En voici les principales réponses : 1.Code génétique inadapté. Les hormones contenues dans le lait de vache sont des véhicules d’informations et vont transmettre à l’hypophyse du veau des informations adaptées à cette espèce animale particulière. Imaginez une information de croissance spécifique au veau, par exemple peser 500 kg à six mois, reçu dans l’hypophyse d’un nourrisson qui, lui, dans le même temps, ne doit peser que 7 à 8 kg ? que va-t-il se passer ?
Tout simplement, cette information non spécifique, qui ne correspond en rien à la croissance normale de l’être humain, va perturber le mécanisme sensible du système hormonal réglé par l’hypophyse et, de ce fait, déclencher toute une série de conséquences fâcheuses pour le bon fonctionnement physiologique de l’individu. Quand bien même, malgré cela, l’organisme humain serait capable de s’adapter à cette désinformation, il le ferait au détriment d’autres fonctions s’étalant sur la vie entière de l’individu et même sur des générations.
C’est pourquoi le danger ne porte ni sur la quantité de produits laitiers absorbés (bien que cela puisse provoquer des encrassements du métabolisme, et nous en reparlerons plus lion), ni même sur la quantité biologique : le lait de vache issu de l’agrobiologique contient absolument les mêmes informations néfastes et non adaptées à l’espèce humaine.
Une seule goutte de lait, même cachée dans un gâteau, suffisait à dérégler le processus du métabolisme. En conséquence, on constate, dans la plupart des cas, des réactions négatives du bébé lors du sevrage passant du lait maternel au lait de vache, ou aux laits dits maternisés qui restent malgré tout spécifiques à l’espèce animale car composée avec du lait de vache. Cette information ne se trouve pas dans la viande de bœuf car n’ayant pas les mêmes caractères d’information. Il est, à mon avis, plus dangereux pour la santé de l’homme de consommer des laitages que la viande de bonne qualité biologique.
Contrairement aux idées répandues parmi les adeptes végétariens.
2. Du calcium inaccessible. Nous trouvons dans le lait de vache, tout comme dans le lait maternel, du calcium. Celui-ci est dosé suivant les besoins du veau ou du bébé. Non seulement les besoins ne sont pas les mêmes, mais aussi grande que soit la proportion de calcium dans le lait de vache, celui-ci ne pourra en aucun cas être disponible à l’organisme humain. En effet, les protéines spécifiques contenues dans le lait animal et ayant pour fonction de transmettre l’information nécessaire à l élaboration de l’osséine (filet sur cartilage pour retenir les minéraux) ne seront pas adaptées à notre espèce, mais au veau, donc totalement inopérantes pour l’être humain.
C’est pourquoi le bébé, l’enfant, ou l’adulte, auront très peu d’osséine et par ce fait, retiendront mal les minéraux, entraînant une déminéralisation progressive. En regroupant les constatations de plusieurs chercheurs, médecins et hygiénistes, il semblerait que l’organisme,d’une part se défait de ces sels minéraux circulant dans le système sanguin, par défaut d’osséine, et d’autre part accumule ces mêmes sels contenus en trop grande quantité dans le lait de vache, dans des endroits tissulaires et organiques du corps. Ceci entraînant indurations, kystes, calculs et becs de perroquet.
3. Des graisses saturées. Dans le lait maternel , les graisses sont constituées essentiellement d’acides gras poly-insaturés. Le lait de vache, lui contient essentiellement des acides gras saturés à grosses molécules lipidiques que le foie de l’être humain a du mal à digérer et à saponifier. Le système biliaire se fatigue par une suractivité pour tenter de dissoudre un produit incompatible avec le système digestif. Il est important de savoir que le lait de vache a la propriété de fixer les toxines déjà présentes dans le corps et principalement celles qui viennent s’y ajouter par l’alimentation.
C’est pourquoi lors d’une maladie aiguë ou chronique ( grippe, angine infection) il est indispensable de supprimer tous les produits laitiers afin d’en venir à la guérison. De plus, les graisses qui ne sont pas éliminés seront absorbées au niveau de l’intestin grêle, passant ainsi dans le sang, ce qui est particulièrement nocif. Les graisses ont une importance capitale pour le développement du cerveau et du système nerveux. Le cerveau de l’être humain ayant une croissance plus rapide que celui des autres mammifères, il est donc important de lui fournir des graisses de bonne qualité, c’est-à-dire insaturées, de provenance maternelle ou bien végétale. Et pour une croissance harmonieuse du bébé, nous trouvons la lactoferrine dans les protéines du lactosérum maternel.
4. Pauvreté en lactose. Le lait maternel, biologiquement adapté à l’homme, contient 50 % et plus que le lait de vache. Ses propriétés sont non seulement énergétiques et déterminantes dans le processus de l’assimilation des minéraux et de la constitution de la flore intestinale, mais aussi elles participent grandement dans la protection contre les germes pathogènes.Aucun lait d’origine animale ne protège l'homme contre les germes pathogènes et autres parasites.
Bien au contraire, ils en favorisent tous la prolifération par modification du milieu digestif et intestinal qu’entraîne inévitablement leur absorption. La fièvre de Malte et la brucellose en sont les conséquences dont les risques ont été minimisés avec la surveillance sanitaire et la vaccination. Mais la vaccination n'empêche pas le passage d'autres toxines présentes dans le lait de vache comme nous allons le voir plus loin. Les protéines du lactosérum contenues dans le lait maternel contiennent des protéines anticorps (lysosymes, gammaglobulines. immunoglobulines) qui jouent un rôle de grande importance dans la lutte contre les infections, d'autant plus que le nourrisson n'a pas établi sa barrière immunitaire intestinale.D'où, une fois de plus, l'importance de nourrir l'enfant au lait maternel et d'abandonner le lait de vache favorisant les parasites en tous genres. 5. Des molécules géantes.Les éléments constitutifs du lait de vache et du lait maternel sont différents, notamment par la grosseur des molécules et des protéines ainsi que par leur formule biochimique.Le milieu digestif est également différent selon l'espèce: l'estomac du veau sécrétant de la caillette et celui du bébé de la présure (réinine) pour dégrader et coaguler leurs laits respectifs.
Ainsi, on constate que la caillette du veau est cent fois plus puissante et active que la présure du nourrisson, et cela en rapport avec les molécules constituantes du lait de vache qui sont nettement plus grosses que celles du lait maternel. C'est donc un effort considérable que nous demandons à notre foie pour dégrader une trop grosse molécule d'origine animale. Diluer le lait de vache avec de l'eau pour le rendre soi-disant plus digeste ne changera rien à l'affaire car la formule biochimique restera la même. Le bébé fabrique de la réinine jusqu'à l'âge de trois ans. Au-delà de cet âge, si nous le forçons à boire du lait de vache après son sevrage, son organisme se verra forcé de fabriquer de la présure (lactase) pour digérer un aliment qui ne lui est donc pas nécessaire, au détriment des autres fonctions organiques.
J’ajouterai que la présence de la lactase dans l'intestin est responsable de gaz et de ballonnements (une flore intestinale de bonne qualité est de nos jours très rare, il est donc très important de ne pas la modifier ou de la remettre en bon état). Les Africains possèdent très peu d'enzymes (réinine) pour digérer le lait de vache. Ils sont donc plus exposés que les Occidentaux à des dérèglements digestifs aux conséquences fâcheuses. Le lait de vache et ses sous-Produits ( fromage, yaourt; beurre) sont contre-indiqués dans les pays tropicaux. 6. Les facteurs toxiques.
Dans les cahiers de la nutrition «Médecine officielle», il est noté que nos chercheurs ont découvert dans le lait de vache une molécule hautement toxique pour l’homme. Des recherches ont été effectuées afin de retirer cette molécule du lait, au lieu d’en retirer tout simplement la vente.Avec tous ses divers procédés de pasteurisation, d'homogénéisation et de stérilisation UHT, le fait de vache perd ce qui, à la rigueur, pourrait nous aider à nous débarrasser assez vite de cette molécule toxique, c'est-à-dire ses enzymes. Les enzymes sont des facteurs d'assimilation intervenant par catalyse.
Sous la chaleur des divers procédés de longue conservation et de protection, le lait de vache se défait de ses enzymes qui sont tous très sensibles et dont la survie est nulle à haute température.Choisir entre un lait cru et sa facilité d'assimilation et un lait cuit de longue conservation et sa facilité d'emploie, je dirai que cuit ou cru, il vaut mieux s'abstenir.
D’autant plus que dans la fabrication de certains fromages , et plus spécialement les fromages de hollande, l’ajout de tous les additifs conservateurs (polyphosphate, nitrate), sont très dangereux pour la santé de l’homme. Les phosphates ont une action inhibitrice sur la fixation du calcium, d’où le nombre croissant de personnes atteintes de spasmophilie, consommant du fromage ou des produits laitiers. Il faut donc se méfier de la fausse information concernant l’apport de calcium par les laitages. Et pour terminer, les vaches subissent divers traitements (hormones, vaccins, antibiotiques).
Elles sont elles-mêmes alimentées par des produits forcés et traités qui transmettent une forte teneur en toxines dans le lait, ajoutant à tous les facteurs déjà énumérés un danger de plus pour la santé de l’homme. (sans parler des farines de cadavres de mouton dont on les a longtemps gavées et dont on commence à mesurer aujourd’hui les graves conséquences sous le terme de « maladie de la vache folle ».
Les produits laitiers d'Europe inondent le Marché et s'expatrient vers les autres pays, notamment les pays tropicaux dont le climat ne permet pas aux consommateurs leur assimilation : de nombreux problèmes de santé en découlent sans en soupçonner leur origine.Pourquoi, au moment où les médias dénoncent la viande contaminée par la maladie de la vache folle, ne se préoccupe-t-on pas de la qualité du lait de vache ? Et pourtant, il semble logique de se poser , au moins la question.
Evolution pathologique Le bébé supporte très mal le sevrage lorsqu’on lui substitue au lait maternel du lait de vache dit maternisé. Le rejet et les perturbations sont immédiats. Ses premières manifestations seront des selles qui s’éclaircissent (c’est une atteinte biliaire), des nausées et des vomissements pouvant aller jusqu'à l'étouffement, conséquence d'une intolérance au lait de vache, troublant la fonction stomacale ou biliaire.
Des rougeurs, des boutons, des croûtes pourront surgir ainsi que des diarrhées. Les réactions du bébé seront d'autant plus fortes que celui-ci aura de la vitalité. La plupart des mamans, mal informées, persévèrent dans cette pratique. Le bébé, par nécessité, finit par s’adapter tant bien que mal à ce régime alimentaire non spécifique. Petit à petit, les manifestations d'un dysfonctionnement cesseront Le premier signal d'alarme se tait. On n'aura ni entendu ni supprimé la cause. La mère s'imaginera que tout est rentré dans l'ordre mais il n'en est rien.
C'est grave, car le potentiel vital du bébé en sera affaibli, l'amenant vers un terrain fragilisé de moindre résistance. L’encrassement tissulaire commence dès le plus jeune âge par des problèmes inflammatoires touchant la sphère ORL (sinusite, amygdalite, conjonctivite, mastoïdite, méningite). Si les inflammations catarrhales ne sont pas supprimées (allergie au lait de vache par exemple), celles-ci atteindront l'enfant dans les parties plus basses (cage thoracique) avec des pleurites, laryngites, trachéites, bronchites.
A la puberté, l'adolescent, soumis à de nouveaux processus hormonaux élimine tant bien que mal ses toxines par le biais de la peau. C'est ce que l'on appelle l'acné juvénile, qui passera progressivement comme les diarrhées du bébé ont progressivement disparu.La cause demeurant, la situation reste inchangée. Les signes de carences se manifestent par des déminéralisations (dentaire et osseuse), des troubles du poids, d’attention, de vision, s’ajoutant aux fatigues et nervosité.
A l'âgé adulte, l'inflammation se propagera vers la sphère digestive avec des gastrites, colites, cystites, sigmoïdites. L'invasion inflammatoire se fait du haut vers le bas avec une progression plus ou moins rapide suivant l'état du terrain de chacun (potentiel vital fort, faible ou absent) et cette pathologie sera d'autant plus tenace et envahissante que les moyens pour arrêter sa progression ne feront qu'affaiblir le potentiel vital par absorption de toxines supplémentaires (médicaments) et fermeture des émonctoires (antibiotiques). Encore une fois, on essaie de soigner les effets et non d'arrêter la cause qui reste ici une intolérance à un aliment non spécifique.
Cette progression continuera tant qu'un redressement alimentaire correct ne viendra pas la stopper.Toutes ces maladies chaudes inflammatoires, dites en ites, se transformeront petit à petit en maladies froides, dites en oses (artérioscléroses, tuberculoses, canceroses).Les maladies silencieuses sont les plus dangereuses et les plus vicieuses.
Elles progressent sans crier garde car le potentiel vital de la personne s’est considérablement affaibli par la prise de médicaments en plus de la continuation de la cause provoquant la toxémie.
La phase aiguë du début de la vie et sa force d'élimination (diarrhée, vomissement fièvre, acné, toux) vont peu à peu se transformer en phase silencieuse chronique où la maladie s'installe et s'incruste en formant kystes, polypes et indurations. Les processus des défenses immunitaires seront grandement affaiblis et la pathologie accédera à un stade irréversible. Cette finalité est d'autant plus triste qu'elle aurait vu être facilement évitée. L’intoxication à l’acide lactique A l'âge adulte, nous avons perdu la quasi-totalité des lactases, enzymes indispensables à la digestion du lait.
Cette enzyme est présente chez le bébé qui tête sa mère.Si malgré cela, l’adulte consomme des produits laitiers, il va non seulement ne pas digérer cet aliment, mais créer un état de suractivation d’acide lactique qui en trop grand quantité dans l’organisme, deviendra toxique . En effet, une élévation de l’acide lactique au niveau cellulaire engendre une prolifération de cellules qui n’atteindront pas leur maturité, (la quantité détruit la qualité) et seront incapables de capter l’oxygène et d’éliminer les déchets. Ces perturbations de kystes et de tumeurs.
D’autres en parlent Le Docteur Dufhilo (dans Vie et action) rend le lait de vache responsable d’encrassement et affirme qu’un retour à la bonne santé doit passer par un décrassage intelligent. Il a traité des malades présentant des tumeurs aux seins avec la suppression totale de tous les produits laitiers. Il propose aux malades d’en faire eux-mêmes l’essai et de se passer de lait durant un ou deux mois et de voir. Il propose également aux bien-portants de la faire en tant qu’expérience pour constater s’ils en retirent un regain de vigueur, entrain et endurance.
Le docteur Arturo Capdeville, constate des paralysés infantiles (polio) dues à la consommation de produits laitiers.Les troubles de santé par l’apport quotidien de lait de vache sont nombreux : les maladies cardio-vasculaires, les inflammations, les allergies, les syndromes de mort subite chez le jeune enfant, les troubles nerveux mineurs et la schizophrénie.L’intolérance à la béta-lacta-blobuline, une protéine du lait de vache, est très fréquente chez les nourrissons et ceux-ci ont le réflexe intelligent de la refuser.
Ils pleurent, crachent, vomissent, ont des diarrhées, amis l’insistance bornée des adultes conduit son organisme dans un état de tolérance des antigènes du lait de vache. Bruno Comby constate des améliorations des états de sida avec la suppression des laitages. Il déplore que l’homme soit le seul mammifère qui continue à boire du lait à l’âge adulte (à son désavantage) bien que notre sécrétion d’enzymes digestifs du lait (lactase) se tarisse à partir de l’âge de trois ans. Pour le pédiatre Paul Gyorgy, le lait de vache est le meilleur pour le veau et la lait maternel est le meilleur pour le bébé.
Les Docteurs Dominique Gros, Richard Lennart et Paul Vesin encouragent l'allaitement maternel et déconseillent vigoureusement le lait de vache. Roland Fietta, naturopathe, prêtend que le lait de vache proyoque des obésités, des rhumatismes, infections, allergies, troubles nerveux, spasmophilie. En cas d’otite à répétition, il est nécessaire, dit-il, de réduire ou de supprimer le lait et les laitages. Il ajoute qu'en Scandinavie, on trouve des problèmes graves de dystrophie osseuse, des acromégalies d'origine hypophysaire osseuse, des néphroses du buveur de lait( le rein qui se transforme en cailloux).
Le Docteur Comet rend le lait responsable de troubles hormonaux par la présence quasi permanente de protéines lactées dans la région hypophysaire provoquant des freins hormonaux responsables de troubles des règles, de stérilité, de prise de poids, de mastoses et de kystes bénins de la glande mammaire. Par son acide butyrique corrosif pour l'être humain, mais physiologique pour le veau, il constate la présence de toxines agissant sur le foie qui sont responsables de nombreuses crises de foie, de colites, d'infections, de maux de tête, de rhumatismes.Il conseille à la femme ménopausée de ne pas consommer de laitages à cause du risque d'ostéoporose car on obtient les effets contraires d'une reminéralisation avec les produits laitiers.
Le lait de vache est trois fois trop riche en calcium et pas assez en vitamine D qui fixe le calcium (le Nouvel Objectif n' 4, mai I990). Dans le «Droit à la Santé», il signale : «l'acide butyrique contenu dans le lait, le beurre et le fromage attaque la paroi intestinale, permettant un passage dans le sang des résidus contenus dans les excréments qui pourront être digérés. Cela équivaut à une surdigestion des excréments , phénomène normal chez le veau sous la mère qui grossit ainsi de 1 kg par jour pendant 6 mois……mais qui au-delà de cet âge, ne se nourrira que de végétaux.».
Dans la «Médecine végétale illustrée», du Docteur A Narodetzki, nous trouvons dans la rubrique lait de vache cette information : «le lait contient des germes infectieux parce que les vaches sont souvent atteintes d'une maladie infectieuse et de phtisie (sommelière). Son usage peut transmettre la tuberculose dans les poumons, le cerveau (méningite), les os et autres organes, la scarlatine et provoquer la diarrhée verte chez les nourrissons.
Le lait est défendu dans.l'enterocolite muco-membraneuse, dans les entérites parce qu'il favorise les bacilles protéolytiques qui existent dans les entérites et provoque des gaz, des ballonnements, et des douleurs». Michio Kushi, spécialiste en rnacrobiotique, auteur de plusieurs livres, dit dans le Livre de la Macrobiotique: «Les produits laitiers ne rentrent' pas dans l'art culinaire de la macrobiotique. Le lait de vache n'est bon que pour le veau».
Le Professeur Reinert (centre hospitalier intercommunal de Créteil) donne une information intéressante : «les anticorps IGA dans le lait maternel ont certes un rôle important mais les cellules vivantes comme les lymphocytes.11 et les macrophages sécréteurs d'interféron transmettent sans doute une information immunitaire durable se prolongeant pendant plusieurs mois».
C'est Pourquoi il est si important d’allaiter le bébé au sein durant au moins les six premiers mois, au mieux durant trois ans. Jane Cottinghan, dans son livre «Le biberon bébé», remarque que chez l'homme la consommation de lait d'animaux date de IO 000 ans et que son industrie s'est vraiment développée depuis 50 à 70 ans chez seulement quelques espèces humaines.
C'est donc un phénomène relativement récent. L’ingestion de lait de vache chez le bébé provoquerait des infections intestinales incluant des diarrhées de type escherichia-coli et autres organismes, entérovirus, tandis que le lait maternel est un anti-infectieux, grâce à la présence d'une sécrétion d'immunoglobuline à lysozyme et de facteur bifidus.Dans le dépliant de la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des travailleurs, tiré des éditions Objectif Santé, il est écrit : «Les laits maternisés, par leur apport de protéines animales et végétales, enterainent un excés d’urée et des déchets."


Alimentation - Minceur > Santé et alimentation  Le chocolat : nouveau produit miracle ? 16/08/2005

Des chercheurs ont identifié dans le cacao des antioxydants qui pourraient améliorer le traitement du diabète, des accidents vasculaires cérébraux et de la démence vasculaire…
Ces dix dernières années, la recherche scientifique a complètement revisité les atouts nutritionnels du chocolat. Point d'orgue de cette mise à jour : la mise en évidence de l'extraordinaire
richesse en polyphénols, des antioxydants, dans le cacao et, donc, le chocolat.
A titre de comparaison, le chocolat noir serait plus riche en ces antioxydants que la plupart des fruits et, surtout, que le vin rouge, dont les vertus pour le cœur unanimement louées dépendent, en
particulier, de ces molécules aussi nombreuses que complexes.
Les premières découvertes ont mis en exergue, à l'instar du ballon de rouge, un effet « cardioprotecteur » du cacao et du chocolat noir. De nouveaux travaux indiquent désormais qu'à l'avenir, les
polyphénols du chocolat pourraient également contribuer au traitement du diabète, des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et de la démence vasculaire.
Des scientifiques travaillant pour l'un des plus gros producteurs mondiaux de chocolat ont expliqué récemment que ces molécules pourraient même être bientôt disponibles pour le développement de
nouveaux médicaments par l'industrie pharmaceutique !
Du chocolat au comprimé
« A l'heure actuelle, on dispose en effet de plus en plus de résultats cliniques et expérimentaux consistants pour les molécules en question, les flavanols du cacao », explique le Dr Norm
Hollenberg, Professeur de Médecine à la Harvard Medical School, et un des premiers chercheurs à identifier le potentiel thérapeutique des flavanols du cacao
On sait aujourd'hui avec certitude qu'ils sont spécifiquement responsables de l'effet de réduction de l'agrégation plaquettaire, un effet similaire à celui de l'aspirine, qui fluidifie le sang et
diminue donc le risque de caillot sanguin, soit le risque de thrombose. Cette découverte a des implications majeures pour des applications pharmaceutiques.
Des nouvelles études cliniques ont aussi révélé que les flavanols du cacao peuvent augmenter le débit sanguin dans certaines zones clés du cerveau, ce qui constitue une piste potentielle pour le
traitement d'affections vasculaires des personnes âgées, notamment la démence vasculaire et l'accident vasculaire cérébral.
Bon aussi pour le diabétique !
Et les effets des flavanols du cacao ne s'arrêteraient pas là. Des études montrent qu'ils sont également capables d'abaisser sensiblement la tension artérielle chez des personnes diabétiques
hypertendues. A l'origine de cet effet, une augmentation par les flavanols du cacao de la synthèse de monoxyde d'azote par les vaisseaux sanguins, ce qui augmente la perfusion sanguine. En clair,
on observe une dilatation des artères et la pression diminue…
Ces résultats semblent indiquer que les flavanols du cacao s'avéreraient bénéfiques dans le traitement des complications vasculaires graves associées au diabète de longue durée… Etonnant, pour un
aliment longtemps banni chez ce type d'individu…
Mais les études ne disent cependant pas qu'il faut se ruer sur le chocolat ! D'une part, les effets sont surtout tributaires de la consommation de chocolat noir, généralement moins consommé, et
d'autre part, cet aliment reste un en-cas riche en graisses et en sucres, donc en calories… Comme le vin rouge, il doit être consommé avec modération !





La tomate est le fruit du plant de tomate. Avec près de 15 kg par an et par habitant, la tomate est devenue, cinq siècles après sa découverte, le premier légume-fruit consommé en France.
Un peu d'histoire
La tomate (Solanum lycopersicum L. esculentum) fait partie de la famille des solanacées. Elle fut découverte au Pérou par Christophe Colomb au 15ème siècle et arrive en Europe un siècle plus tard, en
Espagne et en Italie. Ronde, rouge ou jaune, elle est baptisée pomodoro, " pomme d'or " ou " pomme d'amour ".
Tout d'abord, elle fut considérée comme un produit vénéneux et pendant trois siècles, on l'utilise uniquement comme plante d'ornements. C'est au milieu du 18ème siècle que l'on découvre ses vertus de
légume-fruit ; on la trouve alors sur toutes les tables du Sud de l'Europe. En France, ce sont les Provençaux qui sont les premiers à la consommer. Une anecdote raconte que tous le provençaux qui étaient montés à Paris pour la fête de la Fédération Nationale du 14 juillet 1790, exigeaient des tomates partout où ils allaient. Ce fut le restaurant " Les Trois Frères Provençaux "qui mit le premier les tomates à sa carte. Devant la demande de plus en plus importante des consommateurs, les maraîchers des environs de Paris se mettent cultiver la tomate avec beaucoup de succès.
Variétés
Sur les marchés ou dans votre jardin vous trouverez des tomates aux noms enchanteurs comme :
Marmande, Montfavet, Saint Marzano, Fournaise, Fandango, Hildares, Harzglut, Caemello, Delphine, Lucy, Ptémio, Trésor, Ibiza, Sixtina, Saint Pierre, Monte Carlo, Merveille des marchés, Matador,
Marglobe, Roma, Sanzana, Sweet, Better Boy, Bali, Dona, Coeur de Boeuf, Pyros, Campbell, Kalimba, Casaque rouge, Moneymaker, Olympe, Délice du jardinier, De Berao, Des Andes, etc., il en existe au moins une centaine de variétés.
Il existe également des tomates jaunes, oranges, blanches ou roses dont les qualités gustatives sont analogues à celles des tomates rouges. Parmi elles, citons : Noire de Crimée, Rose de Berne,
Evergreen (verte), Valencia (orange), Délice d'or, etc.
Etapes de sa maturation
Elle occupe une place importante dans l'alimentation des pays industrialisés. Le plant de tomate appartient à la famille des Solanacées, au genre Lycopersicum et à l'espèce L. esculentum.
Or toutes les plantes de cette famille synthétisent dans leurs organes verts, chlorophylliens, un toxique pour l'organisme, la solanine. Son évolution se fait de la façon suivante :
La coloration du fruit qui mûrit passe progressivement de la teinte verte à une teinte rouge orangé par synthèse de pigments caroténoïdes ; la toxine disparaît.
La texture du fruit évolue par action d'une enzyme qui hydrolyse le ciment intercellulaire qui lie entre elles les cellules de la pulpe d'une tomate verte puis mûre. La tomate devient molle, puis rapidement non comestible.
Le goût évolue, par modification de l'expression des arômes, en composition et en quantité, d'une variété à l'autre, au fur et à mesure que l'on se rapproche du stade de maturité.
Tomates et OGM
Aujourd'hui, il n'y a pas en France de semences ou de plants de tomate génétiquement modifiés sur le marché français : la culture et la vente de tomates transgéniques fraîches sont interdites en Europe.
L'amalgame vient souvent de la présence de champs de colza, de maïs ou de soja transgéniques sur nos terres. La mise en marché de la tomate Mc Grégor aux Etats-Unis, a également créé la suspicion des consommateurs. Seuls des établissements comme l'INRA sont habilités à faire pousser des tomates transgéniques à titre expérimentale, en milieu clos et protégé.

Propriétés
La tomate crue ou cuite est constituée de 93 % d'eau, de 5 % d''hydrates de carbone (dont 1 à 1.8 % de fibres selon qu'elle est crue ou cuite), d'1 % de protéines et de 0.2 % de lipides.
100 gammes de tomates contiennent : 440 g d'acide citrique et 35 mg d'acide malique, 1.4 g de fructose, 0.9 g de glucose et 7 mg de saccharose.
Elle apporte des vitamines (en mg pour 100 g. Le premier chiffre concerne la tomate crue et le 2ème la tomate cuite) :

A : 798/720
B1 : 0.05/0.06
B2 : 0.04/0.04
B3 : 06/01
B5 : 0.3/0
B6 : 0.1/0
B9 : 0.04/0
E : 0.8/0
C : 34/17
K : 0.008/0.
Elle apporte également des minéraux (en mg pour 100 g. Le premier chiffre concerne la tomate crue et le 2ème la tomate cuite) :

Sodium : 6/4
Potassium : 295/205
Calcium : 13/11
Magnésium : 20/0
Fer : 0.5/0.5
Cuivre : 0.09/0
Phosphore : 25/24
Manganèse : 0.1/0
Zinc : 0.2/0
Chlore : 60/0
Lycopène qui participe avec le béta-carotène à la couleur rouge de la tomate.
Indications

La peau de la tomate est indigeste et allergisante. Donc en cas d'eczéma ou d'autres maladies allergisantes, il faut certainement se méfier des tomates crues. Si besoin, enlever la peau et les pépins pour mieux la digérer. Le lycopène aurait des propriétés anti-oxydantes et de protection des vaisseaux. La tomate est un légume-fruit très acide qui comme tout aliment en général, convient d'être consommé
avec modération surtout si l'on souffre de certaines pathologies. Elle sera moins acide si elle est cueillie bien mûre. "Des personnes robustes peuvent pendant des semaines consommer des tomates sans en paraître incommodés mais il ne faudrait pas conclure que ce fruit est anodin, du fait qu'il ne semble donner lieu à aucun trouble immédiat. Souvent, ces inconvénients s'accumulent silencieusement et se soldent plus tard sous forme d'une crise morbide que l'on rapporte alors à d'autres causes, nullement efficientes en réalité.
Il semble que dans les pays chauds, les fruits acides forts soient mieux tolérés. Ils n'en restent pas moins nocifs à dose modérée aux sujets manifestement arthritiques et même aux gens robustes pour
peu qu'ils en abusent, du fait de la loi universelle de déminéralisation par incapacité métabolique à l'égard des acides, incapacité permanente chez les arthritiques, passagère par excès d'acides chez
des sujets sains.
Dans notre climat, il est recommandé de prendre peu de tomates et pas trop souvent si l'on est de constitution normale et de s'en priver si l'on est arthritique ou déminéralisé ou anémique ou
entérique ou tuberculeux". (D'après le Dr Paul Carton)
Fraîche et bien mûre, elle pourra, en usage externe, profiter aux personnes qui ont de l'acné ou contre les piqûres d'insectes.
Attention : une tomate abîmée contient une moisissure dangereuse : la mycotoxine. Cette moisissure sécrète un poison : la patuline. Ses effets secondaires : irritation de la peau, nausées, troubles
des reins et du foie. Si une tomate présente une partie qui commence à moisir ou des taches marron foncé, jetez-la. Et il convient d'y faire attention car même une cuisson de plus d'une heure
n'élimine pas la patuline.

Un inconvénients : les concentrés de tomates, sauces toutes prêtes et jus de tomates quie vous achetez dans le commerce peuvent également contenir de la patuline. Et cela, bien que généralement
les usines disposent d'entrepôts spéciaux afin de réduire ce risque (ils ont sombres avec une teneur réduite de l'air en oxygène et en gaz carbonique).
La patuline provoque la formation de tumeurs cancéreuses chez les rats. Mais les avis sont partagés quant à son effet sur les humains.

Bibliographie :

Se soigner par l'alimentatin du Dr Paule Nathan
Dictionnaire pratique de la diététique par le Dr Eric Ménat
Les revues Vie et Action.
Encyclopédie Familiale de l'Alimentation Saine de Virginie Puschman