Quelques produits dignes d'intérêts :
Ginkgo biloba
Nom(s) commun(s) : Ginkgo, arbre aux 40 écus.
Nom botanique : Ginkgo biloba, famille des ginkgoacées.
Nom(s) anglais : Ginkgo, Maidenhair Tree.
Nom chinois : Bai Guo Ye, Ginkyo, Yin-Kuo, Yinhsing.
Partie(s) utilisée(s) : feuille.
Habitat et origine : le Ginkgo biloba est la plus ancienne des espèces arboricoles dont les spécimens sont encore identiques à leurs ancêtres. Il peuplait déjà la planète il y a 300 millions d'années. De grandes colonies auraient déjà couvert l'Amérique du Nord et l'Europe, mais l'espèce ne semble avoir survécu aux glaciations que grâce aux bons soins de moines asiatiques qui en ont préservé des spécimens dans l'enceinte de temples isolés. Grâce à quelques individus qu'on a retrouvés dans d'anciens temples chinois, on a pu le réimplanter un peu partout dans le monde, surtout comme arbre ornemental. D'une exceptionnelle résistance aux stress environnementaux, il peut vivre jusqu'à 1 000 ans et atteindre de 40 à 50 mètres de hauteur. Il semble bien résister à la pollution et s'adapter facilement aux milieux urbains.
Indications
Réduire les symptômes de la démence sénile, de la maladie d'Alzheimer (stade précoce), de l'insuffisance cérébrale, troubles de la circulation périphérique (claudication intermittente, maladie de Raynaud).Améliorer les fonctions cognitives après 50 ans.Améliorer la mémoire et les fonctions cognitives chez les personnes jeunes, atténuer les symptômes du syndrome prémenstruel, traiter la dégénérescence maculaire, la perte soudaine d'audition, le trouble de déficit de l'attention/hyperactivité (en combinaison avec le ginseng), la dysfonction sexuelle causée par les antidépresseurs, la dysfonction érectile, prévenir le mal des montagnes, atténuer les pertes de mémoire associées à la ménopause.
Soulager les symptômes liés à une démence vasculaire ou dégénérative incluant les pertes de mémoire, les troubles de l'attention, la dépression; traiter les troubles de la circulation périphérique (claudication intermittente, maladie de Raynaud); traiter les vertiges, acouphènes et maux de tête d'origine vasculaire.
Critères de classification
Note. Des études préliminaires menées en Chine montrent que le ginkgo pourrait augmenter l'efficacité de plusieurs médicaments utilisés en médecine classique pour le traitement de la schizophrénie (notamment l'halopéridol).
Par ailleurs, des expériences en cours ont pour objet de déterminer si l'administration de ginkgo en conjonction avec le médicament anticancéreux 5-fluorouracil pourrait en améliorer l'efficacité dans le traitement du cancer du pancréas ou du côlon.
Posologie
Maladie d'Alzheimer et autres syndromes de démence vasculaire ou dégénérative Prendre de 120 mg à 240 mg d'extrait par jour (50:1), en deux ou trois doses.
Claudication intermittente
Prendre de 120 mg à 240 mg d'extrait (50:1) par jour , en deux ou trois doses. Dans ce cas, il se pourrait que la dose la plus élevée soit plus efficace.
Amélioration des fonctions cognitives chez les personnes de 50 ans et plus
Prendre de 120 mg à 160 mg d'extrait (50:1) durant au moins trois mois.
Vertiges et acouphènes
Prendre de 120 mg à 160 mg d'extrait (50:1) par jour, en deux ou trois doses.
Notes
Entreprendre le traitement en prenant 60 mg par jour et augmenter progressivement au besoin, afin d'éviter d'éventuels maux de tête dûs à l'effet vasodilatateur du ginkgo.
Les extraits de feuilles de ginkgo qu'on trouve dans le commerce ne sont pas tous égaux (voir Sur les tablettes). Il est recommandé de privilégier les extraits standardisés à partir de l'EGb 761 ou du Li 1370. Ce sont, dans la plupart des cas, ces extraits dont on s'est servi au cours des essais cliniques rapportés dans cette fiche. Ils sont standardisés à 24 % de glucoflavonoïdes et à 6 % de terpéno-lactones (soit un extrait à 50:1 en moyenne, c'est-à-dire que 1 mg d'extrait équivaut à 50 mg de feuilles séchées).
Étant donné que les effets du ginkgo peuvent mettre un certain temps à se manifester pleinement, le traitement dure généralement de deux à trois mois, même plus. Il n'est pas rare que l'effet optimal ne soit atteint qu'au bout de six mois.
Historique
Pratiquement disparue de la surface de la Terre lors des grandes glaciations, l'espèce survécut en Asie et fut réimplantée en Europe à partir de 1730. En 1946, les premières verdures à égayer Hiroshima provenaient de la repousse d'un ginkgo qui avait été carbonisé lors du bombardement atomique de 1945. L'extrême résistance du ginkgo aux stress environnementaux est sans doute l'une des principales caractéristiques de cette espèce, seule survivante de la très vieille famille botanique des ginkgoacées.
Traditionnellement, les Chinois utilisaient le noyau du fruit du ginkgo à la fois comme aliment et comme médicament, notamment pour traiter l'asthme et certains troubles respiratoires (bronchite). Ces usages médicinaux sont mentionnés dans le traité Chen Noung Pen T'sao qui date de 2 600 ans avant notre ère. Ce n'est qu'au cours des années 1950 que des chercheurs allemands entreprirent des recherches sur le potentiel médicinal d'un extrait tiré des feuilles plutôt que des noyaux.
En 1995, les médecins allemands ont émis plus de six millions d'ordonnances de ginkgo. En Europe, on considère généralement que la plante est au moins aussi efficace que les médicaments classiques pour améliorer les symptômes et retarder la progression de la maladie d'Alzheimer ainsi que pour atténuer d'autres troubles liés au déclin de la mémoire et des fonctions cognitives. Les médecins européens sont à ce point convaincus de son efficacité qu'ils hésitent désormais à entreprendre des essais cliniques comportant des groupes témoins qui reçoivent un placebo en lieu et place du traitement au ginkgo : ils estiment que l'éthique leur interdit de priver la moitié de leurs patients d'un traitement qui peut les aider.
Recherches
Bien que l'on sache que l'extrait de feuilles de ginkgo améliore la circulation sanguine grâce à un effet vasorégulateur, on ne connaît pas le mécanisme précis par lequel il agit. On attribue généralement cet effet à un ensemble complexe de substances actives qui ont, entre autres, des propriétés antiplaquettaires, antioxydantes et neuroprotectrices. Quant aux effets observés sur les fonctions cognitives et sur la mémoire, on ne sait pas s'ils sont uniquement attribuables à l'effet du ginkgo sur la circulation ou si d'autres mécanismes sont en jeu.
On dispose aujourd'hui d'un corpus de plus de 400 études scientifiques ayant porté sur l'extrait de feuilles. Cet extrait est reconnu par la Commission E pour le traitement des symptômes des démences d'origine vasculaire ou dégénérative, les troubles liés à la résistance artérielle périphérique de même que les vertiges et les acouphènes. L'Organisation mondiale de la santé a également reconnu l'usage du ginkgo pour ces troubles, mais aussi, plus spécifiquement pour la maladie de Raynaud, l'acrocyanose et le syndrome postphlébitique.
Démence sénile et insuffisance cérébrale. Lorsque la Commission E d'Allemagne approuva, en 1994, l'extrait de feuilles de ginkgo pour le traitement des symptômes de la démence sénile, ses commissaires disposaient des résultats d'une quarantaine d'études cliniques à double insu contre placebo qui avaient été effectuées pour cet usage spécifique. Huit de ces études, qui au total rassemblaient un millier de sujets, furent jugées particulièrement fiables quant à leur méthodologie, selon les auteurs d'une synthèse publiée dans The Lancet, ce qui permettait de conclure à l'efficacité de l'extrait pour traiter la démence sénile.
Des recherches menées depuis et portant en tout sur près de 500 sujets confirment cette efficacité contre la démence vasculaire, mais aussi pour ralentir le déclin cognitif dans les cas de maladie d'Azheimer à un stade précoce.
Deux synthèses récentes ont conclu à un effet thérapeutique modeste, mais significatif du ginkgo sur les fonctions cognitives des sujets atteints de cette maladie. Cependant, une étude publiée en 2000 et portant sur 214 sujets traités pendant 24 semaines concluait à l'inefficacité de l'extrait pour soigner la démence sénile et les troubles de la mémoire qui y sont associés. Notez que plusieurs aspects de la méthodologie de cette recherche ont été critiqués.
Une méta-analyse a conclu que sept des huit études retenues démontraient que le ginkgo était plus efficace qu'un placebo pour soulager l'insuffisance cérébrale. Une recherche américaine d'une durée de six ans et portant sur 2 000 sujets âgés en moyenne de 80 ans est actuellement en cours. Les chercheurs veulent vérifier l'effet d'une dose journalière de 240 mg par jour sur une population présentant un risque de développer une démence sénile.
Trois méta-analyses récentes ont comparé l'efficacité du ginkgo avec celle des médicaments classiques utilisés pour traiter les démences séniles et la maladie d'Alzheimer : l'une a conclu à une efficacité équivalente50 et les deux autres ont donné l'avantage aux médicaments classiques.
Mémoire et cognition après 50 ans. La presque totalité des études permet de conclure que l'extrait de ginkgo améliore, ne serait-ce que légèrement dans certains cas, la mémoire et les facultés cognitives chez les personnes âgées dont le cerveau est sain (total de 421 sujets). Cependant, une recherche publiée en 2002 et portant sur 203 sujets semble jeter un doute sur ces résultats.16 Il faut toutefois signaler que, lors de cet essai, les participants ont reçu 120 mg d'extrait pendant seulement six semaines, ce qui pourrait expliquer, au dire des chercheurs eux-mêmes, l'absence de résultats positifs chez les participants. Plusieurs des études précédentes s'étendaient sur des périodes de trois à six mois et les dosages donnés étaient parfois (mais pas toujours) plus importants.
Bien qu'aucune étude systématique n'ait été entreprise pour le démontrer, certains spécialistes estiment que le ginkgo pourrait être utile pour les troubles de mémoire associés à la ménopause. La majorité des cas cliniques font état de résultats positifs au bout de 2 à 3 semaines de traitement, mais il faut parfois poursuivre pendant 12 semaines ou plus avant de voir une amélioration.
Mémoire et cognition avant 50 ans. Les études portant sur des personnes plus jeunes sont préliminaires et moins nombreuses, mais certaines indiquent que l'extrait pourrait améliorer la mémoire ainsi que certaines fonctions cognitives18,20 bien que les résultats des essais soient parfois contradictoires.19 Au cours d'une étude clinique à double insu contre placebo portant sur 64 sujets se plaignant de neurasthénie, on a constaté que l'administration d'un mélange de 200 mg d'extrait de ginseng et de 120 mg d'extrait de ginkgo était efficace pour améliorer la mémoire et certaines fonctions intellectuelles. Claudication intermittente. Selon une méta-analyse publiée en 2000 et incluant huit essais cliniques, le ginkgo permet aux patients atteints de cette affection de marcher un peu plus longtemps avant de ressentir de la douleur dans les jambes. Les auteurs émettent quelques réserves sur l'utilité clinique du ginkgo en raison de ses effets modestes, mais reconnaissent que les limites des traitements classiques utilisés pour cette affection, la pentoxifylline, par exemple, a des résultats modestes, mais, contrairement au ginkgo, peut causer des effets indésirables graves comme de l'arythmie cardiaque ou des
saignements. Une méta-analyse publiée en 1992 était arrivée à des conclusions plus optimistes.48 Il semble qu'un dosage de 240 mg par jour soit plus efficace que le dosage habituel de 120 mg à 160 mg. Syndrome prémenstruel (SPM). Une étude à double insu contre placebo portant sur 143 femmes de 18 à 45 ans a montré que le ginkgo pouvait soulager les symptômes liés au SPM, principalement la mastalgie et les perturbations émotionnelles.
Vertiges. Une étude à double insu contre placebo portant sur 70 personnes atteintes de vertiges d'origine indéterminée a montré que l'administration de ginkgo permettait de diminuer l'intensité, la fréquence et la durée des crises dans 47 % des cas, comparativement à 18 % pour le groupe témoin.
Une étude récente et portant sur 45 personnes souffrant de vertiges causés par une lésion vestibulaire indique que, jumelé à une physiothérapie, le ginkgo a permis une amélioration plus rapide des symptômes que la physiothérapie seule.
Acouphènes. Trois essais cliniques portant en tout sur 266 sujets ont montré l'efficacité du ginkgo pour atténuer les acouphènes tandis qu'une étude plus récente portant sur 720 sujets indique qu'une dose de 150 mg d'extrait par jour n'est pas plus efficace qu'un placebo pour soulager cette affection. Les auteurs concluent tout de même qu'en l'absence d'un médicament efficace pour traiter les acouphènes, essayer le ginkgo pourrait déclencher un effet placebo bénéfique. Cette recherche a été critiquée, notamment sur le plan de l'établissement du diagnostic d'acouphènes chez les sujets recrutés.38 Une étude plus récente (mai 2002) indique que l'instillation d'un extrait de ginkgo (200 mg par jour pendant 10 jours) suivie de la prise de 160 mg par jour d'extrait solide avait été plus efficace qu'un placebo.
Surdité soudaine. Deux études à double insu contre placebo portant sur un total de 178 sujets ont montré que l'administration de 240 mg par jour d'extrait de ginkgo permettait de rétablir l'acuité auditive.
Mal des montagnes. Une étude menée en 1996 sur 44 alpinistes a montré que la prise de ginkgo (80 mg, 2 fois par jour) durant les cinq jours qui précèdent l'ascension pouvait prévenir les principaux symptômes de ce mal lié aux hautes altitudes.28 On a également observé, lors de cet essai à double insu contre placebo, que le traitement permettait de protéger les extrémités contre les engourdissements, douleurs et raideurs causées par le froid intense. En 2001, une autre étude montrait qu'on pouvait obtenir des résultats semblables en commençant le traitement une journée avant l'expédition.
Dysfonction sexuelle. Une étude non contrôlée portant sur 60 sujets suivis pendant une période de 12 à 18 mois a montré que le ginkgo, à raison de 60 mg par jour avait amélioré la dysfonction érectile attribuable à une circulation sanguine déficiente dans les tissus érectiles.41 Une autre recherche portant sur 33 femmes et 30 hommes souffrant de dysfonction sexuelle causée par des antidépresseurs, a montré que l'administration de 120 à 240 mg de ginkgo par jour améliorait le désir, l'excitation, la qualité de l'orgasme et la satisfaction générale chez les sujets. Les femmes ont mieux réagi au traitement que les hommes.
Trouble de déficit de l'attention/hyperactivité (TDA/H). Une étude albertaine menée auprès de 36 enfants et adolescents âgés de 3 à 17 ans a montré que l'administration de 200 mg d'extrait de ginseng américain et de 50 mg d'extrait de ginkgo deux fois par jour durant 4 semaines, pouvait atténuer les symptômes de cette affection. Notez qu'il s'agit d'un produit très spécifique (AD-FX), différent des extraits habituels de ginkgo (EGb 761 ou Li 1370).
Dégénérescence maculaire. Une étude préliminaire portant sur 10 sujets indique que l'extrait de ginkgo pourrait améliorer l'acuité visuelle des personnes atteintes de cette maladie dégénérative liée au vieillissement.
Glaucome. Le ginkgo n'affecterait pas la pression oculaire, mais pourrait améliorer la circulation du sang vers le nerf optique.54,55 Il pourrait donc représenter un agent anti-glaucome intéressant.
Précautions
Contre-indications
Comme le ginkgo clarifie le sang, les hémophiles et les personnes qui s'apprêtent à subir une intervention chirurgicale devraient éviter d'en prendre.
Certaines sources mettent en garde les femmes enceintes contre la supposée présence de colchicine, une substance très toxique, dans les extraits de ginkgo.
Une analyse attentive de l'étude dans laquelle on annonçait en avoir trouvé dans des comprimés de ginkgo révèle qu'il s'agissait manifestement d'une erreur de la part des chercheurs.
Effets indésirables
Très rarement (0,2 % des cas), troubles gastro-intestinaux légers; plus rarement encore, maux de tête, étourdissements, allergies cutanées.
Interactions
Avec des plantes ou des suppléments
Son action pourrait s'ajouter à celle d'autres plantes qui éclaircissent le sang : ail, ginseng, saule, trèfle rouge, etc.
Avec des médicaments
Interagit avec les anticoagulants (warfarine, Coumadin®, aspirine) et les anti-inflammatoires : risques d'hémorragie.
Peut diminuer l'effet du valproate et de la carbamazépine (anticonvulsivants).
Peut augmenter l'effet du sédatif trazodone.
Sur les tablettes
En août 1999, le laboratoire indépendant ConsumerLab a testé 30 produits de ginkgo. Selon cette analyse, près du quart des produits testés ne respectaient pas la norme de standardisation des extraits de ginkgo (24 % de glucoflavonoïdes et 6 % de terpéno-lactones).36 En janvier 2000, un test publié par le Magazine Protégez-Vous a également révélé que la teneur en glucoflavonoïdes pouvait varier beaucoup d'un produit à l'autre.37 De fait, plusieurs extraits sur le marché sont de pâles copies de ceux utilisés au cours des études (EGb 761 ou Li 1370) : ils sont généralement standardisés en glucoflavonoïdes, mais par en terpéno-lactones. Par ailleurs, les capsules ou comprimés contenant uniquement des feuilles séchées, les teintures et les extraits non standardisés ne peuvent, à moins d'être pris en très grandes quantités, fournir des dosages thérapeutiques équivalents aux extraits 50:1.
Recherche et rédaction : Proteus
Révision : Jean-Yves Dionne, pharmacien
Le Lait de vache un aliment non spécifique à l'homme ? Agencetropiques [ Genève - ] 11/08/2005
La glorieuse réputation du lait de vache comme boisson fortifiante et reminéralisante par son calcium est-elle justifiée ? Comment et pourquoi le lait de vache est-il nocif pour la santé de l'être humain ? Pourtant, Anne Laroche-Walter, naturopathe, ne manque pas d'arguments.
La glorieuse réputation du lait de vache comme boisson fortifiante et reminéralisante par son calcium est-elle justifiée ? De nombreuses recherches ont d'abord conduit médecins, hygiénistes et chercheurs à soupçonner sa nocivité pour, aujourd'hui, l'affirmer et considérer le lait de vache comme un aliment non spécifique à l'homme. Cette idée heurte nos croyances. Pourtant, Anne Laroche-Walter, naturopathe, ne manque pas d'arguments. Comment et pourquoi le lait de vache est-il nocif pour la santé de l'être humain ?
Et jusqu'où cette nocivité peut-elle conduire ? Existe-t-il des solutions de substitution ? Comme les alcools, le tabac, le sucre blanc, les graisses cuites, le lait de vache est un produit nocif. Nous consommons et abusons de tous ces produits, ne voyant pas au-delà de la satisfaction immédiate de nos besoins. Ne pouvant nous dégager de nos habitudes alimentaires, il nous est difficile de repenser notre assiette. Nous avons perdu cet instinct profond, garant de notre équilibre et de notre intérêt vital.
Ainsi, nous nous sommes habitués progressivement à une alimentation carencée et non spécifique. Après avoir accumulé de nombreuses informations scientifiques relevant du domaine de la santé et de la nutrition, et au travers de ma pratique d'hygiéniste nutritionniste, j'ai constaté les changements très bénéfiques survenus chez mes consultants, suite à l’abandon total de la consommation des produits laitiers.
Ces résultats sont, pour moi, des preuves irréfutables. Cet article, bien évidemment, ne concerne pas les rares tribus d’Afrique ou d'Amérique (Hunzas, Equatoriens, Caucasiens) qui subsistent encore dans le monde et vivent d'une manière naturelle. Contrairement à nous, ils ne consomment que très peu de laitages, se nourrissent légèrement avec des aliments sains, sans adjonction de produits chimiques ni additifs.
Ils respirent un air pur, boivent une eau non polluée, et enfin ont une activité physique quotidienne, loin du stress et de l'activisme. Ils entretiennent donc une vitalité et une endurance les rendant souvent centenaires.Cet article s'adresse plutôt à nous, victimes d'une surabondance et surconsommation alimentaire, propre à notre société sédentaire. Le lait maternel Avant de parler du lait de vache, il est souhaitable de parler d'abord du lait maternel. L'allaitement maternel est la continuation de la fonction du placenta.
Le placenta a un rôle nutritif et surtout un rôle de mise en place d'information qui participe à l'embryogenèse. Après la naissance, le lait maternel perpétue cette information en donnant au bébé des messages pour sa croissance. Il a donc un rôle d'embryogenèse postnatal, et cette structuration, cette mise en place, demande trois ans d'allaitement pour l’idéal, six mois au minimum. Le sevrage se fera doucement à partir du sixième mois, en introduisant progressivement légumes, fruits, céréales, un peu d’oléagineux et de protéines.
Le lait maternel est un régulateur hormonal pour le bébé car il lui est adapté, et il joue aussi un rôle immunitaire et anti-parasitaire. Par exemple, grâce à une enzyme spécifique à l'espèce humaine dont il est porteur, il est capable dee détruire des parasites intestinaux tels que Cardia lamblia ainsi que l'amibe Entacmoba histolytica. Son coslostrum des premiers jours est purgatif, favorise l’élimination du méconium et diminue ainsi grandement les risques de jaunisse, il protégera donc le bébé contre les infections.
Le lait maternel correspond exactement à la constitution biologique du bébé. Il a de multiples fonctions : - stimulation de l'immunité, - apport énergétique et nutritif, - équilibrage du système nerveux par ses acides gras insaturés, - véhicule de l'information de croissance adaptée par le message contenu dans ses protéines.
J’ajouterai enfin une fonction qui n'est pas la moindre: celle du lien d'amour et de la plénitude de la vie. Pourquoi dire non au lait de vache ? Pourquoi le lait de vache est-il nocif pour la santé de l’être humain ? En voici les principales réponses : 1.Code génétique inadapté. Les hormones contenues dans le lait de vache sont des véhicules d’informations et vont transmettre à l’hypophyse du veau des informations adaptées à cette espèce animale particulière. Imaginez une information de croissance spécifique au veau, par exemple peser 500 kg à six mois, reçu dans l’hypophyse d’un nourrisson qui, lui, dans le même temps, ne doit peser que 7 à 8 kg ? que va-t-il se passer ?
Tout simplement, cette information non spécifique, qui ne correspond en rien à la croissance normale de l’être humain, va perturber le mécanisme sensible du système hormonal réglé par l’hypophyse et, de ce fait, déclencher toute une série de conséquences fâcheuses pour le bon fonctionnement physiologique de l’individu. Quand bien même, malgré cela, l’organisme humain serait capable de s’adapter à cette désinformation, il le ferait au détriment d’autres fonctions s’étalant sur la vie entière de l’individu et même sur des générations.
C’est pourquoi le danger ne porte ni sur la quantité de produits laitiers absorbés (bien que cela puisse provoquer des encrassements du métabolisme, et nous en reparlerons plus lion), ni même sur la quantité biologique : le lait de vache issu de l’agrobiologique contient absolument les mêmes informations néfastes et non adaptées à l’espèce humaine.
Une seule goutte de lait, même cachée dans un gâteau, suffisait à dérégler le processus du métabolisme. En conséquence, on constate, dans la plupart des cas, des réactions négatives du bébé lors du sevrage passant du lait maternel au lait de vache, ou aux laits dits maternisés qui restent malgré tout spécifiques à l’espèce animale car composée avec du lait de vache. Cette information ne se trouve pas dans la viande de bœuf car n’ayant pas les mêmes caractères d’information. Il est, à mon avis, plus dangereux pour la santé de l’homme de consommer des laitages que la viande de bonne qualité biologique.
Contrairement aux idées répandues parmi les adeptes végétariens.
2. Du calcium inaccessible. Nous trouvons dans le lait de vache, tout comme dans le lait maternel, du calcium. Celui-ci est dosé suivant les besoins du veau ou du bébé. Non seulement les besoins ne sont pas les mêmes, mais aussi grande que soit la proportion de calcium dans le lait de vache, celui-ci ne pourra en aucun cas être disponible à l’organisme humain. En effet, les protéines spécifiques contenues dans le lait animal et ayant pour fonction de transmettre l’information nécessaire à l élaboration de l’osséine (filet sur cartilage pour retenir les minéraux) ne seront pas adaptées à notre espèce, mais au veau, donc totalement inopérantes pour l’être humain.
C’est pourquoi le bébé, l’enfant, ou l’adulte, auront très peu d’osséine et par ce fait, retiendront mal les minéraux, entraînant une déminéralisation progressive. En regroupant les constatations de plusieurs chercheurs, médecins et hygiénistes, il semblerait que l’organisme,d’une part se défait de ces sels minéraux circulant dans le système sanguin, par défaut d’osséine, et d’autre part accumule ces mêmes sels contenus en trop grande quantité dans le lait de vache, dans des endroits tissulaires et organiques du corps. Ceci entraînant indurations, kystes, calculs et becs de perroquet.
3. Des graisses saturées. Dans le lait maternel , les graisses sont constituées essentiellement d’acides gras poly-insaturés. Le lait de vache, lui contient essentiellement des acides gras saturés à grosses molécules lipidiques que le foie de l’être humain a du mal à digérer et à saponifier. Le système biliaire se fatigue par une suractivité pour tenter de dissoudre un produit incompatible avec le système digestif. Il est important de savoir que le lait de vache a la propriété de fixer les toxines déjà présentes dans le corps et principalement celles qui viennent s’y ajouter par l’alimentation.
C’est pourquoi lors d’une maladie aiguë ou chronique ( grippe, angine infection) il est indispensable de supprimer tous les produits laitiers afin d’en venir à la guérison. De plus, les graisses qui ne sont pas éliminés seront absorbées au niveau de l’intestin grêle, passant ainsi dans le sang, ce qui est particulièrement nocif. Les graisses ont une importance capitale pour le développement du cerveau et du système nerveux. Le cerveau de l’être humain ayant une croissance plus rapide que celui des autres mammifères, il est donc important de lui fournir des graisses de bonne qualité, c’est-à-dire insaturées, de provenance maternelle ou bien végétale. Et pour une croissance harmonieuse du bébé, nous trouvons la lactoferrine dans les protéines du lactosérum maternel.
4. Pauvreté en lactose. Le lait maternel, biologiquement adapté à l’homme, contient 50 % et plus que le lait de vache. Ses propriétés sont non seulement énergétiques et déterminantes dans le processus de l’assimilation des minéraux et de la constitution de la flore intestinale, mais aussi elles participent grandement dans la protection contre les germes pathogènes.Aucun lait d’origine animale ne protège l'homme contre les germes pathogènes et autres parasites.
Bien au contraire, ils en favorisent tous la prolifération par modification du milieu digestif et intestinal qu’entraîne inévitablement leur absorption. La fièvre de Malte et la brucellose en sont les conséquences dont les risques ont été minimisés avec la surveillance sanitaire et la vaccination. Mais la vaccination n'empêche pas le passage d'autres toxines présentes dans le lait de vache comme nous allons le voir plus loin. Les protéines du lactosérum contenues dans le lait maternel contiennent des protéines anticorps (lysosymes, gammaglobulines. immunoglobulines) qui jouent un rôle de grande importance dans la lutte contre les infections, d'autant plus que le nourrisson n'a pas établi sa barrière immunitaire intestinale.D'où, une fois de plus, l'importance de nourrir l'enfant au lait maternel et d'abandonner le lait de vache favorisant les parasites en tous genres. 5. Des molécules géantes.Les éléments constitutifs du lait de vache et du lait maternel sont différents, notamment par la grosseur des molécules et des protéines ainsi que par leur formule biochimique.Le milieu digestif est également différent selon l'espèce: l'estomac du veau sécrétant de la caillette et celui du bébé de la présure (réinine) pour dégrader et coaguler leurs laits respectifs.
Ainsi, on constate que la caillette du veau est cent fois plus puissante et active que la présure du nourrisson, et cela en rapport avec les molécules constituantes du lait de vache qui sont nettement plus grosses que celles du lait maternel. C'est donc un effort considérable que nous demandons à notre foie pour dégrader une trop grosse molécule d'origine animale. Diluer le lait de vache avec de l'eau pour le rendre soi-disant plus digeste ne changera rien à l'affaire car la formule biochimique restera la même. Le bébé fabrique de la réinine jusqu'à l'âge de trois ans. Au-delà de cet âge, si nous le forçons à boire du lait de vache après son sevrage, son organisme se verra forcé de fabriquer de la présure (lactase) pour digérer un aliment qui ne lui est donc pas nécessaire, au détriment des autres fonctions organiques.
J’ajouterai que la présence de la lactase dans l'intestin est responsable de gaz et de ballonnements (une flore intestinale de bonne qualité est de nos jours très rare, il est donc très important de ne pas la modifier ou de la remettre en bon état). Les Africains possèdent très peu d'enzymes (réinine) pour digérer le lait de vache. Ils sont donc plus exposés que les Occidentaux à des dérèglements digestifs aux conséquences fâcheuses. Le lait de vache et ses sous-Produits ( fromage, yaourt; beurre) sont contre-indiqués dans les pays tropicaux. 6. Les facteurs toxiques.
Dans les cahiers de la nutrition «Médecine officielle», il est noté que nos chercheurs ont découvert dans le lait de vache une molécule hautement toxique pour l’homme. Des recherches ont été effectuées afin de retirer cette molécule du lait, au lieu d’en retirer tout simplement la vente.Avec tous ses divers procédés de pasteurisation, d'homogénéisation et de stérilisation UHT, le fait de vache perd ce qui, à la rigueur, pourrait nous aider à nous débarrasser assez vite de cette molécule toxique, c'est-à-dire ses enzymes. Les enzymes sont des facteurs d'assimilation intervenant par catalyse.
Sous la chaleur des divers procédés de longue conservation et de protection, le lait de vache se défait de ses enzymes qui sont tous très sensibles et dont la survie est nulle à haute température.Choisir entre un lait cru et sa facilité d'assimilation et un lait cuit de longue conservation et sa facilité d'emploie, je dirai que cuit ou cru, il vaut mieux s'abstenir.
D’autant plus que dans la fabrication de certains fromages , et plus spécialement les fromages de hollande, l’ajout de tous les additifs conservateurs (polyphosphate, nitrate), sont très dangereux pour la santé de l’homme. Les phosphates ont une action inhibitrice sur la fixation du calcium, d’où le nombre croissant de personnes atteintes de spasmophilie, consommant du fromage ou des produits laitiers. Il faut donc se méfier de la fausse information concernant l’apport de calcium par les laitages. Et pour terminer, les vaches subissent divers traitements (hormones, vaccins, antibiotiques).
Elles sont elles-mêmes alimentées par des produits forcés et traités qui transmettent une forte teneur en toxines dans le lait, ajoutant à tous les facteurs déjà énumérés un danger de plus pour la santé de l’homme. (sans parler des farines de cadavres de mouton dont on les a longtemps gavées et dont on commence à mesurer aujourd’hui les graves conséquences sous le terme de « maladie de la vache folle ».
Les produits laitiers d'Europe inondent le Marché et s'expatrient vers les autres pays, notamment les pays tropicaux dont le climat ne permet pas aux consommateurs leur assimilation : de nombreux problèmes de santé en découlent sans en soupçonner leur origine.Pourquoi, au moment où les médias dénoncent la viande contaminée par la maladie de la vache folle, ne se préoccupe-t-on pas de la qualité du lait de vache ? Et pourtant, il semble logique de se poser , au moins la question.
Evolution pathologique Le bébé supporte très mal le sevrage lorsqu’on lui substitue au lait maternel du lait de vache dit maternisé. Le rejet et les perturbations sont immédiats. Ses premières manifestations seront des selles qui s’éclaircissent (c’est une atteinte biliaire), des nausées et des vomissements pouvant aller jusqu'à l'étouffement, conséquence d'une intolérance au lait de vache, troublant la fonction stomacale ou biliaire.
Des rougeurs, des boutons, des croûtes pourront surgir ainsi que des diarrhées. Les réactions du bébé seront d'autant plus fortes que celui-ci aura de la vitalité. La plupart des mamans, mal informées, persévèrent dans cette pratique. Le bébé, par nécessité, finit par s’adapter tant bien que mal à ce régime alimentaire non spécifique. Petit à petit, les manifestations d'un dysfonctionnement cesseront Le premier signal d'alarme se tait. On n'aura ni entendu ni supprimé la cause. La mère s'imaginera que tout est rentré dans l'ordre mais il n'en est rien.
C'est grave, car le potentiel vital du bébé en sera affaibli, l'amenant vers un terrain fragilisé de moindre résistance. L’encrassement tissulaire commence dès le plus jeune âge par des problèmes inflammatoires touchant la sphère ORL (sinusite, amygdalite, conjonctivite, mastoïdite, méningite). Si les inflammations catarrhales ne sont pas supprimées (allergie au lait de vache par exemple), celles-ci atteindront l'enfant dans les parties plus basses (cage thoracique) avec des pleurites, laryngites, trachéites, bronchites.
A la puberté, l'adolescent, soumis à de nouveaux processus hormonaux élimine tant bien que mal ses toxines par le biais de la peau. C'est ce que l'on appelle l'acné juvénile, qui passera progressivement comme les diarrhées du bébé ont progressivement disparu.La cause demeurant, la situation reste inchangée. Les signes de carences se manifestent par des déminéralisations (dentaire et osseuse), des troubles du poids, d’attention, de vision, s’ajoutant aux fatigues et nervosité.
A l'âgé adulte, l'inflammation se propagera vers la sphère digestive avec des gastrites, colites, cystites, sigmoïdites. L'invasion inflammatoire se fait du haut vers le bas avec une progression plus ou moins rapide suivant l'état du terrain de chacun (potentiel vital fort, faible ou absent) et cette pathologie sera d'autant plus tenace et envahissante que les moyens pour arrêter sa progression ne feront qu'affaiblir le potentiel vital par absorption de toxines supplémentaires (médicaments) et fermeture des émonctoires (antibiotiques). Encore une fois, on essaie de soigner les effets et non d'arrêter la cause qui reste ici une intolérance à un aliment non spécifique.
Cette progression continuera tant qu'un redressement alimentaire correct ne viendra pas la stopper.Toutes ces maladies chaudes inflammatoires, dites en ites, se transformeront petit à petit en maladies froides, dites en oses (artérioscléroses, tuberculoses, canceroses).Les maladies silencieuses sont les plus dangereuses et les plus vicieuses.
Elles progressent sans crier garde car le potentiel vital de la personne s’est considérablement affaibli par la prise de médicaments en plus de la continuation de la cause provoquant la toxémie.
La phase aiguë du début de la vie et sa force d'élimination (diarrhée, vomissement fièvre, acné, toux) vont peu à peu se transformer en phase silencieuse chronique où la maladie s'installe et s'incruste en formant kystes, polypes et indurations. Les processus des défenses immunitaires seront grandement affaiblis et la pathologie accédera à un stade irréversible. Cette finalité est d'autant plus triste qu'elle aurait vu être facilement évitée. L’intoxication à l’acide lactique A l'âge adulte, nous avons perdu la quasi-totalité des lactases, enzymes indispensables à la digestion du lait.
Cette enzyme est présente chez le bébé qui tête sa mère.Si malgré cela, l’adulte consomme des produits laitiers, il va non seulement ne pas digérer cet aliment, mais créer un état de suractivation d’acide lactique qui en trop grand quantité dans l’organisme, deviendra toxique . En effet, une élévation de l’acide lactique au niveau cellulaire engendre une prolifération de cellules qui n’atteindront pas leur maturité, (la quantité détruit la qualité) et seront incapables de capter l’oxygène et d’éliminer les déchets. Ces perturbations de kystes et de tumeurs.
D’autres en parlent Le Docteur Dufhilo (dans Vie et action) rend le lait de vache responsable d’encrassement et affirme qu’un retour à la bonne santé doit passer par un décrassage intelligent. Il a traité des malades présentant des tumeurs aux seins avec la suppression totale de tous les produits laitiers. Il propose aux malades d’en faire eux-mêmes l’essai et de se passer de lait durant un ou deux mois et de voir. Il propose également aux bien-portants de la faire en tant qu’expérience pour constater s’ils en retirent un regain de vigueur, entrain et endurance.
Le docteur Arturo Capdeville, constate des paralysés infantiles (polio) dues à la consommation de produits laitiers.Les troubles de santé par l’apport quotidien de lait de vache sont nombreux : les maladies cardio-vasculaires, les inflammations, les allergies, les syndromes de mort subite chez le jeune enfant, les troubles nerveux mineurs et la schizophrénie.L’intolérance à la béta-lacta-blobuline, une protéine du lait de vache, est très fréquente chez les nourrissons et ceux-ci ont le réflexe intelligent de la refuser.
Ils pleurent, crachent, vomissent, ont des diarrhées, amis l’insistance bornée des adultes conduit son organisme dans un état de tolérance des antigènes du lait de vache. Bruno Comby constate des améliorations des états de sida avec la suppression des laitages. Il déplore que l’homme soit le seul mammifère qui continue à boire du lait à l’âge adulte (à son désavantage) bien que notre sécrétion d’enzymes digestifs du lait (lactase) se tarisse à partir de l’âge de trois ans. Pour le pédiatre Paul Gyorgy, le lait de vache est le meilleur pour le veau et la lait maternel est le meilleur pour le bébé.
Les Docteurs Dominique Gros, Richard Lennart et Paul Vesin encouragent l'allaitement maternel et déconseillent vigoureusement le lait de vache. Roland Fietta, naturopathe, prêtend que le lait de vache proyoque des obésités, des rhumatismes, infections, allergies, troubles nerveux, spasmophilie. En cas d’otite à répétition, il est nécessaire, dit-il, de réduire ou de supprimer le lait et les laitages. Il ajoute qu'en Scandinavie, on trouve des problèmes graves de dystrophie osseuse, des acromégalies d'origine hypophysaire osseuse, des néphroses du buveur de lait( le rein qui se transforme en cailloux).
Le Docteur Comet rend le lait responsable de troubles hormonaux par la présence quasi permanente de protéines lactées dans la région hypophysaire provoquant des freins hormonaux responsables de troubles des règles, de stérilité, de prise de poids, de mastoses et de kystes bénins de la glande mammaire. Par son acide butyrique corrosif pour l'être humain, mais physiologique pour le veau, il constate la présence de toxines agissant sur le foie qui sont responsables de nombreuses crises de foie, de colites, d'infections, de maux de tête, de rhumatismes.Il conseille à la femme ménopausée de ne pas consommer de laitages à cause du risque d'ostéoporose car on obtient les effets contraires d'une reminéralisation avec les produits laitiers.
Le lait de vache est trois fois trop riche en calcium et pas assez en vitamine D qui fixe le calcium (le Nouvel Objectif n' 4, mai I990). Dans le «Droit à la Santé», il signale : «l'acide butyrique contenu dans le lait, le beurre et le fromage attaque la paroi intestinale, permettant un passage dans le sang des résidus contenus dans les excréments qui pourront être digérés. Cela équivaut à une surdigestion des excréments , phénomène normal chez le veau sous la mère qui grossit ainsi de 1 kg par jour pendant 6 mois……mais qui au-delà de cet âge, ne se nourrira que de végétaux.».
Dans la «Médecine végétale illustrée», du Docteur A Narodetzki, nous trouvons dans la rubrique lait de vache cette information : «le lait contient des germes infectieux parce que les vaches sont souvent atteintes d'une maladie infectieuse et de phtisie (sommelière). Son usage peut transmettre la tuberculose dans les poumons, le cerveau (méningite), les os et autres organes, la scarlatine et provoquer la diarrhée verte chez les nourrissons.
Le lait est défendu dans.l'enterocolite muco-membraneuse, dans les entérites parce qu'il favorise les bacilles protéolytiques qui existent dans les entérites et provoque des gaz, des ballonnements, et des douleurs». Michio Kushi, spécialiste en rnacrobiotique, auteur de plusieurs livres, dit dans le Livre de la Macrobiotique: «Les produits laitiers ne rentrent' pas dans l'art culinaire de la macrobiotique. Le lait de vache n'est bon que pour le veau».
Le Professeur Reinert (centre hospitalier intercommunal de Créteil) donne une information intéressante : «les anticorps IGA dans le lait maternel ont certes un rôle important mais les cellules vivantes comme les lymphocytes.11 et les macrophages sécréteurs d'interféron transmettent sans doute une information immunitaire durable se prolongeant pendant plusieurs mois».
C'est Pourquoi il est si important d’allaiter le bébé au sein durant au moins les six premiers mois, au mieux durant trois ans. Jane Cottinghan, dans son livre «Le biberon bébé», remarque que chez l'homme la consommation de lait d'animaux date de IO 000 ans et que son industrie s'est vraiment développée depuis 50 à 70 ans chez seulement quelques espèces humaines.
C'est donc un phénomène relativement récent. L’ingestion de lait de vache chez le bébé provoquerait des infections intestinales incluant des diarrhées de type escherichia-coli et autres organismes, entérovirus, tandis que le lait maternel est un anti-infectieux, grâce à la présence d'une sécrétion d'immunoglobuline à lysozyme et de facteur bifidus.Dans le dépliant de la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des travailleurs, tiré des éditions Objectif Santé, il est écrit : «Les laits maternisés, par leur apport de protéines animales et végétales, enterainent un excés d’urée et des déchets."
Alimentation - Minceur > Santé et alimentation Le chocolat : nouveau produit miracle ? 16/08/2005
Des chercheurs ont identifié dans le cacao des antioxydants qui pourraient améliorer le traitement du diabète, des accidents vasculaires cérébraux et de la démence vasculaire…
Ces dix dernières années, la recherche scientifique a complètement revisité les atouts nutritionnels du chocolat. Point d'orgue de cette mise à jour : la mise en évidence de l'extraordinaire
richesse en polyphénols, des antioxydants, dans le cacao et, donc, le chocolat.
A titre de comparaison, le chocolat noir serait plus riche en ces antioxydants que la plupart des fruits et, surtout, que le vin rouge, dont les vertus pour le cœur unanimement louées dépendent, en
particulier, de ces molécules aussi nombreuses que complexes.
Les premières découvertes ont mis en exergue, à l'instar du ballon de rouge, un effet « cardioprotecteur » du cacao et du chocolat noir. De nouveaux travaux indiquent désormais qu'à l'avenir, les
polyphénols du chocolat pourraient également contribuer au traitement du diabète, des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et de la démence vasculaire.
Des scientifiques travaillant pour l'un des plus gros producteurs mondiaux de chocolat ont expliqué récemment que ces molécules pourraient même être bientôt disponibles pour le développement de
nouveaux médicaments par l'industrie pharmaceutique !
Du chocolat au comprimé
« A l'heure actuelle, on dispose en effet de plus en plus de résultats cliniques et expérimentaux consistants pour les molécules en question, les flavanols du cacao », explique le Dr Norm
Hollenberg, Professeur de Médecine à la Harvard Medical School, et un des premiers chercheurs à identifier le potentiel thérapeutique des flavanols du cacao
On sait aujourd'hui avec certitude qu'ils sont spécifiquement responsables de l'effet de réduction de l'agrégation plaquettaire, un effet similaire à celui de l'aspirine, qui fluidifie le sang et
diminue donc le risque de caillot sanguin, soit le risque de thrombose. Cette découverte a des implications majeures pour des applications pharmaceutiques.
Des nouvelles études cliniques ont aussi révélé que les flavanols du cacao peuvent augmenter le débit sanguin dans certaines zones clés du cerveau, ce qui constitue une piste potentielle pour le
traitement d'affections vasculaires des personnes âgées, notamment la démence vasculaire et l'accident vasculaire cérébral.
Bon aussi pour le diabétique !
Et les effets des flavanols du cacao ne s'arrêteraient pas là. Des études montrent qu'ils sont également capables d'abaisser sensiblement la tension artérielle chez des personnes diabétiques
hypertendues. A l'origine de cet effet, une augmentation par les flavanols du cacao de la synthèse de monoxyde d'azote par les vaisseaux sanguins, ce qui augmente la perfusion sanguine. En clair,
on observe une dilatation des artères et la pression diminue…
Ces résultats semblent indiquer que les flavanols du cacao s'avéreraient bénéfiques dans le traitement des complications vasculaires graves associées au diabète de longue durée… Etonnant, pour un
aliment longtemps banni chez ce type d'individu…
Mais les études ne disent cependant pas qu'il faut se ruer sur le chocolat ! D'une part, les effets sont surtout tributaires de la consommation de chocolat noir, généralement moins consommé, et
d'autre part, cet aliment reste un en-cas riche en graisses et en sucres, donc en calories… Comme le vin rouge, il doit être consommé avec modération !
La tomate est le fruit du plant de tomate. Avec près de 15 kg par an et par habitant, la tomate est devenue, cinq siècles après sa découverte, le premier légume-fruit consommé en France.
Un peu d'histoire
La tomate (Solanum lycopersicum L. esculentum) fait partie de la famille des solanacées. Elle fut découverte au Pérou par Christophe Colomb au 15ème siècle et arrive en Europe un siècle plus tard, en
Espagne et en Italie. Ronde, rouge ou jaune, elle est baptisée pomodoro, " pomme d'or " ou " pomme d'amour ".
Tout d'abord, elle fut considérée comme un produit vénéneux et pendant trois siècles, on l'utilise uniquement comme plante d'ornements. C'est au milieu du 18ème siècle que l'on découvre ses vertus de
légume-fruit ; on la trouve alors sur toutes les tables du Sud de l'Europe. En France, ce sont les Provençaux qui sont les premiers à la consommer. Une anecdote raconte que tous le provençaux qui étaient montés à Paris pour la fête de la Fédération Nationale du 14 juillet 1790, exigeaient des tomates partout où ils allaient. Ce fut le restaurant " Les Trois Frères Provençaux "qui mit le premier les tomates à sa carte. Devant la demande de plus en plus importante des consommateurs, les maraîchers des environs de Paris se mettent cultiver la tomate avec beaucoup de succès.
Variétés
Sur les marchés ou dans votre jardin vous trouverez des tomates aux noms enchanteurs comme :
Marmande, Montfavet, Saint Marzano, Fournaise, Fandango, Hildares, Harzglut, Caemello, Delphine, Lucy, Ptémio, Trésor, Ibiza, Sixtina, Saint Pierre, Monte Carlo, Merveille des marchés, Matador,
Marglobe, Roma, Sanzana, Sweet, Better Boy, Bali, Dona, Coeur de Boeuf, Pyros, Campbell, Kalimba, Casaque rouge, Moneymaker, Olympe, Délice du jardinier, De Berao, Des Andes, etc., il en existe au moins une centaine de variétés.
Il existe également des tomates jaunes, oranges, blanches ou roses dont les qualités gustatives sont analogues à celles des tomates rouges. Parmi elles, citons : Noire de Crimée, Rose de Berne,
Evergreen (verte), Valencia (orange), Délice d'or, etc.
Etapes de sa maturation
Elle occupe une place importante dans l'alimentation des pays industrialisés. Le plant de tomate appartient à la famille des Solanacées, au genre Lycopersicum et à l'espèce L. esculentum.
Or toutes les plantes de cette famille synthétisent dans leurs organes verts, chlorophylliens, un toxique pour l'organisme, la solanine. Son évolution se fait de la façon suivante :
La coloration du fruit qui mûrit passe progressivement de la teinte verte à une teinte rouge orangé par synthèse de pigments caroténoïdes ; la toxine disparaît.
La texture du fruit évolue par action d'une enzyme qui hydrolyse le ciment intercellulaire qui lie entre elles les cellules de la pulpe d'une tomate verte puis mûre. La tomate devient molle, puis rapidement non comestible.
Le goût évolue, par modification de l'expression des arômes, en composition et en quantité, d'une variété à l'autre, au fur et à mesure que l'on se rapproche du stade de maturité.
Tomates et OGM
Aujourd'hui, il n'y a pas en France de semences ou de plants de tomate génétiquement modifiés sur le marché français : la culture et la vente de tomates transgéniques fraîches sont interdites en Europe.
L'amalgame vient souvent de la présence de champs de colza, de maïs ou de soja transgéniques sur nos terres. La mise en marché de la tomate Mc Grégor aux Etats-Unis, a également créé la suspicion des consommateurs. Seuls des établissements comme l'INRA sont habilités à faire pousser des tomates transgéniques à titre expérimentale, en milieu clos et protégé.
Propriétés
La tomate crue ou cuite est constituée de 93 % d'eau, de 5 % d''hydrates de carbone (dont 1 à 1.8 % de fibres selon qu'elle est crue ou cuite), d'1 % de protéines et de 0.2 % de lipides.
100 gammes de tomates contiennent : 440 g d'acide citrique et 35 mg d'acide malique, 1.4 g de fructose, 0.9 g de glucose et 7 mg de saccharose.
Elle apporte des vitamines (en mg pour 100 g. Le premier chiffre concerne la tomate crue et le 2ème la tomate cuite) :
A : 798/720
B1 : 0.05/0.06
B2 : 0.04/0.04
B3 : 06/01
B5 : 0.3/0
B6 : 0.1/0
B9 : 0.04/0
E : 0.8/0
C : 34/17
K : 0.008/0.
Elle apporte également des minéraux (en mg pour 100 g. Le premier chiffre concerne la tomate crue et le 2ème la tomate cuite) :
Sodium : 6/4
Potassium : 295/205
Calcium : 13/11
Magnésium : 20/0
Fer : 0.5/0.5
Cuivre : 0.09/0
Phosphore : 25/24
Manganèse : 0.1/0
Zinc : 0.2/0
Chlore : 60/0
Lycopène qui participe avec le béta-carotène à la couleur rouge de la tomate.
Indications
La peau de la tomate est indigeste et allergisante. Donc en cas d'eczéma ou d'autres maladies allergisantes, il faut certainement se méfier des tomates crues. Si besoin, enlever la peau et les pépins pour mieux la digérer. Le lycopène aurait des propriétés anti-oxydantes et de protection des vaisseaux. La tomate est un légume-fruit très acide qui comme tout aliment en général, convient d'être consommé
avec modération surtout si l'on souffre de certaines pathologies. Elle sera moins acide si elle est cueillie bien mûre. "Des personnes robustes peuvent pendant des semaines consommer des tomates sans en paraître incommodés mais il ne faudrait pas conclure que ce fruit est anodin, du fait qu'il ne semble donner lieu à aucun trouble immédiat. Souvent, ces inconvénients s'accumulent silencieusement et se soldent plus tard sous forme d'une crise morbide que l'on rapporte alors à d'autres causes, nullement efficientes en réalité.
Il semble que dans les pays chauds, les fruits acides forts soient mieux tolérés. Ils n'en restent pas moins nocifs à dose modérée aux sujets manifestement arthritiques et même aux gens robustes pour
peu qu'ils en abusent, du fait de la loi universelle de déminéralisation par incapacité métabolique à l'égard des acides, incapacité permanente chez les arthritiques, passagère par excès d'acides chez
des sujets sains.
Dans notre climat, il est recommandé de prendre peu de tomates et pas trop souvent si l'on est de constitution normale et de s'en priver si l'on est arthritique ou déminéralisé ou anémique ou
entérique ou tuberculeux". (D'après le Dr Paul Carton)
Fraîche et bien mûre, elle pourra, en usage externe, profiter aux personnes qui ont de l'acné ou contre les piqûres d'insectes.
Attention : une tomate abîmée contient une moisissure dangereuse : la mycotoxine. Cette moisissure sécrète un poison : la patuline. Ses effets secondaires : irritation de la peau, nausées, troubles
des reins et du foie. Si une tomate présente une partie qui commence à moisir ou des taches marron foncé, jetez-la. Et il convient d'y faire attention car même une cuisson de plus d'une heure
n'élimine pas la patuline.
Un inconvénients : les concentrés de tomates, sauces toutes prêtes et jus de tomates quie vous achetez dans le commerce peuvent également contenir de la patuline. Et cela, bien que généralement
les usines disposent d'entrepôts spéciaux afin de réduire ce risque (ils ont sombres avec une teneur réduite de l'air en oxygène et en gaz carbonique).
La patuline provoque la formation de tumeurs cancéreuses chez les rats. Mais les avis sont partagés quant à son effet sur les humains.
Bibliographie :
Se soigner par l'alimentatin du Dr Paule Nathan
Dictionnaire pratique de la diététique par le Dr Eric Ménat
Les revues Vie et Action.
Encyclopédie Familiale de l'Alimentation Saine de Virginie Puschman