Sujet : Investir à Cuba, avant que les Américains ne rappliquent ?
Certes ce sera plus facile pour des Canadiens que pour des Français, c'est moins loin, quand même !
http://www.journaldemontreal.com/2016/0 … maintenant
Investissement étranger : les priorités du gouvernement cubain
Si investir à Cuba reste un acte audacieux, les risques encourus sont mesurables et quantifiables. Les spécialistes attendent beaucoup de l’unification des monnaies sous la bannière de la monnaie nationale, ainsi que de l’intégration de Cuba au FMI. Cette dernière pourrait jouer le rôle de “déclencheur” de l’ouverture économique.
Le gouvernement cubain semble déjà prioriser certains secteurs d’activité à l’investissement étranger. C’est le cas :
- du secteur agricole et forestier
- de l’industrie agro-alimentaire
- du secteur énergétique et minier
- de l’industrie sucrière,
- du BTP
- du tourisme
- des transports
- des biotechnologies
Un large éventail s’offre donc aux portefeuilles les plus garnis. Attention toutefois aux domaines de la Santé, de l’Education et des Armées, qui restent la chasse gardée du domaine public (Loi sur l’Investissement étranger).
http://investir.us/actualites-de-linves … ir-a-cuba/
Il semble qu'il y ait pas mal d'impôts et taxes (on est loin de la flat-tax russe, à 10% environ ...) :
- l’impôt sur les bénéfices, en général de 35%
- l’impôt sur les ventes, de 5% pour les grossistes et de 10% pour les détaillants
- l’impôt sur les services est de 10%
- l’impôt spécial sur les produits et les services
- l’impôt environnemental
- l’impôt à la contribution territoriale
- l’impôt douanier
Il faut remplir certaines conditions préalables afin de pouvoir implanter votre entreprise à Cuba :
- avoir tissé des relations commerciales avec Cuba au moins 3 ans avant de vous installer ; avec un volume de business supérieur à $500,000 annuels.
- posséder un capital social minimum à débourser de $50,000 ou son équivalent en devises étrangères.
- respecter un investissement dans les secteurs d’activité priorisés par le gouvernement et non selon votre bon vouloir.
- maîtriser les codes de la culture commerciale cubaine mais aussi la langue : l’espagnol.
- faire preuve de patience, le temps prend une autre dimension à Cuba.
De belles opportunités commerciales s’offrent aux investisseurs à Cuba, mais une économie comptant deux devises et un appareil d’Etat bureaucratique et non démocratique invite à la prudence.
Alors, prêt pour proposer le meilleur vin cubain, qui fera concurrence à celui de Californie ?